C’est le célèbre Molière qu’elle accompagna dans la province, ainsi que ses deux frères et sa sœur, et avec lequel elle s’unit pour le reste de sa vie.
Il ne lui reste plus qu’une dizaine d’écus.
N’oubliez pas que tout le reste de la pièce était en prose improvisée.
Il me semble que voilà du bien pour la nécessité, et que le reste n’est plus qu’une avidité qui n’a pas de bornes.
Nérin enleve Jeanneton, & le reste du conte n’a plus rien de semblable à la piece. […] Toute femme qui veut à l’honneur se vouer, Doit se défendre de jouer, Comme d’une chose funeste : Car le jeu, fort décevant, Pousse une femme souvent A jouer de tout son reste.
Il me regarde : il croit, je gagerois ma vie, Que je reste en ce lieu pour quelque fourberie. […] Mais le reste du troisieme est bien plus pathétique, bien plus intéressant, bien plus chaud chez Térence que chez Baron.
« Au reste, comme j’ai toujours rendu justice aux Espagnols, de qui j’ai emprunté presque tous les sujets comiques que j’ai traités avant celui-ci, je n’en dois pas moins à l’incomparable auteur de la Cléopâtre *, et je croirais mal répondre à la profession que je fais de l’honorer, si je n’avouais hautement que l’histoire d’Alcamène et de Ménalippe m’a fourni les premières idées de cet ouvrage. […] Non seulement il se trouve dans les ouvrages de cet admirable auteur des vices de construction, mais aussi plusieurs mots impropres et surannés… Au reste, L’Étourdi eut plus de succès que Le Misanthrope, L’Avare, et Les Femmes savantes, n’en eurent depuis.
Leurs ennemis sont les mêmes : c’est l’altière Philaminte, qui veut disposer de sa fille en faveur d’un autre ; c’est la jalouse Armande, qui seconde les projets de sa mère, afin que Clitandre lui reste ou lui revienne ; c’est le ridicule et odieux Trissotin, qui, ne voyant que la dot, épouserait aussi volontiers l’aînée que la cadette, mais qui est obligé de s’attacher aux volontés toutes puissantes de la mère. […] « Quinze médecines, trois de reste du mois passé, et douze pour tout le mois de janvier, trente livres. […] Cette digression sur la médecine et sur Molière, à propos du rôle de Béralde, m’a entraîné loin de quelques autres personnages de la pièce, qu’il me reste à examiner.
Si les théâtres des Anciens avoient trente toises de face, le reste de la salle devoit être grand à proportion ; par conséquent le même inconvénient subsistoit toujours, & une bonne partie des spectateurs étoit plus éloignée de l’acteur qui parloit, que celui qui feignoit de ne pas entendre.
Célia reste sur la scene, éteint la lumiere, & fait sortir Lisardo.
Quant au reste de l’ouvrage, le Romancier a fourni le fonds, & même des scenes toutes faites au Dramatique.
Si le mérite est rare il est plus précieux : Pour consoler Thalie il lui reste Andrieux, Qui, d’un style élégant, tour à tour sacrifie Aux grâces, au bon goût, à la philosophie.
Celui-là conte qu’une fois vous fîtes assigner le chat d’un de vos voisins, pour avoir mangé un reste de gigot de mouton ; celui-ci, que l’on vous surprit une nuit en venant dérober vous-même l’avoine de vos chevaux ; & que votre cocher, qui étoit celui d’avant moi, vous donna, dans l’obscurité, je ne sais combien de coups de bâton, dont vous ne voulûtes rien dire. […] Harpagon, forcé de donner une collation, prie son intendant de renvoyer les restes au marchand.
Mais ce qui le confirma bien davantage en cette appréhension, fut qu’ayant pris envie à Philippe, étant couché, d’aller aux lieux secrets, il se leve nud en chemise, & passe à travers la chambre de son frere : celui-ci, au moyen d’un clair de lune, le reconnut ; & le voyant en cet état, il jetta un grand cri, qui ne donna pas moins d’appréhension à Philippe qui reconnut la voix de son frere, & qui s’en retourna à son lit extrêmement effrayé, croyant de son frere ce que son frere croyoit de lui ; de sorte qu’ils passerent tous deux le reste de la nuit en l’appréhension l’un de l’autre.
Sans cette circonstance, la fuite de son pere aux Isles reste sans fondement : d’Orval ne peut ignorer qu’il a une sœur, & qu’il vit à côté d’elle : il n’en deviendra pas amoureux : il ne sera plus le rival de son ami.
240 Mais il importe d’insister sur l’immoralité d’un spectacle où l’intérêt, le charme, la passion sont sans cesse inspirés par des hommes indignes, chez qui l’auteur fait survivre des qualités d’esprit et de cœur inconciliables avec la bassesse de leurs actions, en sorte qu’on leur pardonne leur vice en faveur de leur grâce, de leur sensibilité, de ce reste d’honneur qui leur a été artistement laissé ; elle gai spectacle de leurs succès finit par insinuer doucement au spectateur séduit, que le vice, après tout, n’est pas si noir qu’on le fait.
Despréaux dans ses Remarques sur sa Satire deuxiéme adressée à Moliere, dit qu’il avoit traduit dans sa jeunesse Lucrece en Vers françoisa ; c’est ce que Grimarest nous apprend aussi, & qu’il auroit achevé cet ouvrage, sans un malheur qui lui arriva Un de ses domestiques, à qui il avoit ordonné de mettre sa perruque sous le papier, prit un cahier de sa traduction pour faire des papillotes : Moliere qui étoit facile à s’indigner, fut si piqué de la destinée de ce cahier, que dans sa colere il jetta sur le champ le reste au feu.
Mais ce qui est plus et pis que tout le reste, c’est d’en arriver, comme les moliéristes, sous prétexte de moliérisme, à ne plus sentir ou même à ne plus comprendre Molière. […] La Comédie Française célèbre l’anniversaire de son illustre ancêtre à la date précise du 15 ; toutefois ce n’est là que la date du baptême, et il reste possible que Molière fût né quelques jours auparavant. […] Il nous reste à voir dans l’imitation de la vie le dernier terme de l’esthétique et du système dramatique de Molière.
« J’apprends que tu publies tes Traités Acroatiques : quelle supériorité me restera-t-il sur le reste des humains ?
— Dieu merci, il ne me reste personne ; je les ai tous enterrés. — Qu’ils sont heureux !
Va-t’en trouver ta sœur, apprends d’elle le reste : Mais si tu m’aimes bien parle-lui doucement, Parle-lui de pardon plus que de châtiment ; En apprenant son mal, apprends-lui son remede ; Car enfin, dans mon cœur, mon sang pour elle plaide : Et souviens-toi qu’elle est & ma fille & ta sœur.