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175. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

Il le traite fort civilement, le prie de s’asseoir, & croit faire les honneurs de sa chambre : il parle, il rêve, il reprend la parole. […] Fais treve à tes paroles.

176. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Des Prologues. » pp. 118-138

Princesse, écoutez les dernieres paroles de votre époux : je sais que vous êtes enceinte ; si vous mettez au monde une fille, je n’ai rien à vous dire ; mais si c’est un garçon, je lui donne un nom avant sa naissance, & je veux qu’il s’appelle l’Orphelin de Tchao : élevez-le avec soin, pour qu’il venge un jour ses parents.

177. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

N’a-t-il bu que de l’eau, quand il revient chez lui le soir, amenant avec soi des femmes d’une vertu délabrée ; et qu’il maltraite celle pour qui je suis, de paroles et de coups ?

178. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

Ta Muse, avec utilité, Dit plaisamment la vérité, Chacun profite à ton École ; Tout en est beau, tout en est bon ; Et ta plus burlesque parole Vaut souvent un docte sermon. […] Il vient, le nez au vent, Les pieds en parenthèse, et l’épaule en avant ; Sa perruque, qui suit le côté qu’il avance, Plus pleine de laurier qu’un jambon de Mayence ; Les mains sur les côtés, d’un air peu négligé ; La tête sur le dos, comme un mulet chargé ; Les yeux fort égarés ; puis, débitant ses rôles, D’un hoquet éternel sépare ses paroles ; Et, lorsque l’on lui dit : Et commandez ici.

179. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200

Il y a aussi trois entrées mêlées de chants & de danses, dont la derniere est intitulée l’Union de l’Hymen & de l’Amour : les paroles sont de Coypel, la musique de Lalande ».

180. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. » pp. 251-273

Elle retrouve la parole à l’arrivée d’Onesti, pour annoncer qu’elle l’aime ; que c’est là sa seule maladie, & pour déclarer qu’il ne lui a jamais dit la moindre chose pour la séduire.

181. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

Madame de Sévigné cite fréquemment La Fontaine dans ses lettres à sa fille ; dans ses épanchements maternels elle emprunte souvent de lui des paroles d’affection et de tendresse.

182. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Je la comparerais plutôt à un orateur sacré, plein de grâce et de modestie, qui compte sa propre parole pour rien, et croit avoir fait par ses commentaires tout ce qu’il peut faire, s’il persuade à ses auditeurs de sonder d’un cœur et d’un esprit purs le texte de la Parole divine.

183. (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293

traîtresse, quand il ne croit pas un mot de toutes les protestations d’amour que lui fait Célimène, et que pourtant il est enchanté qu’elle les lui fasse : dans le Tartufe, relisez toute cette admirable scène où deux amants viennent de se raccommoder, et où l’un des deux, après la paix faite et scellée, dit pour première parole : Ah çà, n’ai-je pas lieu de me plaindre de vous? […] Quand deux médecins assis près de M. de Pourceaugnac, l’un à droite, l’autre à gauche, délibèrent gravement en sa présence, et dans tous les termes de l’art, sur les moyens de le guérir de sa prétendue folie, et que, sans lui adresser seulement la parole, ils le regardent comme un sujet livré à leurs expériences, cette scène n’est-elle pas d’autant plus plaisante, qu’elle a un fond de vérité, qu’un pareil tour n’est pas sans exemple, et qu’il y a encore des médecins capables de faire devenir presque fou d’humeur et d’impatience l’homme le plus raisonnable, s’il était mis entre leurs mains comme insensé? […] Après avoir dit ces paroles avec une fausse douceur, il s’alla jeter, avec un zèle encore plus faux, aux pieds de son ennemi, et les lui baisant, il lui demanda pardon. » Voilà précisément les actions et le langage de Tartufe lorsqu’il défend Damis contre la colère de son père, et qu’il se met à genoux en s’accusant lui-même et se dévouant à tous les châtiments possibles.

184. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

La grande coquette posait pour l’impeccable, mais elle ne trompait personne, sinon ses amoureux ; car c’est là le privilège de l’amour de croire que tout ce qui tombe de la bouche d’une femme est parole d’évangile. […] Mathieu Marais, dans son recueil des Mémoires touchant la vie de Boileau-Despréaux, rapporte ces paroles de Boileau sur Racine et la Du Parc : « M.  […] Adolphe Régnier commente ainsi les paroles de Boileau : « Sans doute que Boileau voulait dire qu’au moment où il écrivait Andromaque, il songeait à donner un rôle à la Du Parc. […] J’avais déjà ouï parler du mérite de ce lieu et de la capacité de plusieurs galants hommes qui divertissaient les bienheureux passants qui aiment à jouer à trois dés. » Donnons encore la parole à d’Assoucy pour la peinture du poète pâtissier Ragueneau : « Il ne trouva dans Paris aucun poète qui le voulût nourrir à son tour, et aucun pâtissier, qui, sur un de ses sonnets, voulût lui faire crédit seulement d’un pâté.

185. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. De la Diction. » pp. 178-203

Mais les raisonnements sont tout-à-fait frivoles Où l’on a plus besoin d’effets que de paroles.

186. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64

Aujourd’hui, la censure ne s’occupe guère des livres que pour réprimer quelques paroles trop hardies contre le gouvernement ou les mœurs..

187. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216

À peine trouve-t-on dans tout le théâtre de Molière deux pères qui prononcent quelques paroles dignes de ce titre : le père de don Juan, qui vient se faire insulter inutilement par un fils perdu de débauche686, celui d’Hippolyte, qui vient donner à un jeune homme perdu d’amour d’inutiles conseils de modération687.

188. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

Toutes ces choses excellentes, il les a enseignées presque sans le vouloir, poursuivant son but de comédien, cherchant seulement le rire et l’émotion, et semblant ignorer quelle puissance était attachée à. ses moindres paroles.

189. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

Gloutonneau le poëte, « cet homme agréable qui ne dit pas quatre paroles dans un repas, mais qui pense & mange beaucoup » ?

190. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80

Aux arrêts du destin, mon frere, il faut souscrire : Mais vous aurez bientôt tout lieu d’être content, Pourvu que, sans éclat, vous vouliez à l’instant, En épousant Madame, acquitter ma parole.

191. (1765) Molière dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (compilation) pp. 2668-16723

Il est des vices contre lesquels les lois n’ont point sévi : l’ingratitude, l’infidélité au secret & à sa parole, l’usurpation tacite & artificieuse du mérite d’autrui, l’intérêt personnel dans les affaires publiques, échappent à la sévérité des lois ; la comédie satyrique y attachoit une peine d’autant plus terrible, qu’il falloit la subir en plein théatre. […] Quelque critique pour condamner ce genre, a osé dire qu’il étoit nouveau ; on l’en a cru sur sa parole, tant la legéreté & l’indifférence d’un certain public, sur les opinions littéraires, donne beau jeu à l’effronterie & à l’ignorance.

192. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

Est-il acceptable, je vous le demande, si la question d’éducation avait été mise en jeu, que personne ne l’eût aperçue, que personne ne l’eût signalée, et peut-on supposer que Molière, qui prenait justement la parole, n’en eût pas dit un mot ?

193. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164

Voilà, sur ma parole, un plaisant caractere !

194. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380

Le lendemain elle le régala Tout de son mieux en femme de parole.

195. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Après avoir reçu sa parole sur ce point, il lui a tout expliqué.

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