Ce fut à cette fête, connue sous le nom de l’Isle enchantée, que Moliere fit jouer la Princesse d’Elide, comédie-ballet en cinq actes....
Ce que j’ai tiré de la Vie de Moliere, suffit pour en faire connoître le mérite.
Depuis tant de siècles, elle ne s’est pas encore familiarisée avec elle-même, elle ne se connaît pas, elle se fait peur ; elle est également exposée aux vapeurs de l’orgueil et aux orages de l’envie ; elle se hait, elle se méprise, elle se vante, elle s’adore, elle est la comédie universelle, elle est Je drame sans fin ; elle a l’Univers pour témoin, et le genre humain pour complice ; elle réunit au génie et à l’expression des idées créées, la paresse et la lâcheté des plagiaires ; elle invente avec bonheur, elle copie avec rage ; elle est sublime et elle rampe ! […] Il n’y a même que les plus grands moralistes qui aient le droit de tracer le portrait actuel de cette puissance et de cette force, au-delà de toutes les limites connues. […] Est riche aujourd’hui qui joue à la Bourse, qui achète plus de terre qu’il n’en peut cultiver, qui habite au second étage et qui marie à quelque usurier bien connu, sa fille unique ; et bien contente d’épouser un si gros monsieur ! […] Même au théâtre, non seulement au Théâtre-Français, mais dans tout ce monde dramatique le plus léger, le plus envieux, le plus frivole des univers connus, la douleur fut immense.
Le Comte de Tonnerre, si connu par son bon goût, & par son intrigue avec la fameuse Chamelé qu’il enleva à Racine 74, assistoit à la représentation d’une piece qui portoit le titre de comédie, & rioit d’un trait qui n’étoit rien moins que plaisant. […] Il attaque des ouvrages imprimés & connus de tout le monde. […] J’ai donné la préférence à ces deux tirades de Regnard : non qu’elles soient les plus instructives des théâtres connus ; mais elles sont peut-être les seules morales que l’Auteur ait faites.
On a beaucoup parlé, de nos jours, et, Dieu merci, on n’en parle plus, de la liberté que s’était donnée le drame moderne, de cet admirable vagabondage de la poésie dramatique qui ne connaît plus d’obstacles ; les poètes se sont tendrement embrassés les uns les autres, en l’honneur de ce prétendu affranchissement de la comédie ; on a crié bien haut que les unités étaient réduites au silence, et chacun de se féliciter comme s’il avait inventé Shakespeare ! […] Molière est plus juste pour Don Juan ; il le connaît trop bien pour nous le montrer occupé jusqu’à la fin de ces billevesées. […] — Allons, dit le bourgeois, voilà qui va bien pour moi ; en effet, comme je suis le plus honnête homme que je connaisse, tu vas me prendre pour ton hôte. — Je le veux bien, dit Plutus ; mais crois-moi, nous n’aurons pas vécu ensemble, deux ou trois jours, que tu ne vaudras pas grand-chose ! […] Et. dans ces yeux romains, peut-être L’amour n’est pas si bien caché Qu’il ne soit facile à connaître Et qu’on n’en puisse être touché. […] Enveloppez-vous dans ce voile ; vivez cachée à vous-mêmes aussi bien qu’à tout le monde ; et connue de Dieu, échappez-vous à vous-même, sortez de vous-même, et prenez un si noble essor, que vous ne trouviez de repos que dans l’essence du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » 25.
J’ai connu trois personnes qui refaisoient l’Avare 53.
Il est aisé de voir que Moliere a pris de l’Auteur Italien la feinte maladie de l’héroïne, le déguisement de l’amoureux, les impertinences que Sganarelle dit en parlant à tort & à travers d’Hippocrate & des matieres de la malade, d’une façon moins grossiere pourtant qu’Arlequin & Crispin : il lui doit aussi le lazzi de tendre la main derriere le dos pour recevoir de l’argent, & l’enlevement de la fausse malade ; mais la vengeance de la femme, & l’idée si singuliere de faire un Médecin à grands coups de bâton, sont puisées dans une histoire connue en Russie vingt ans avant que Moliere fît un Médecin malgré lui.
Voici encore une piece trop connue pour qu’il soit besoin d’en faire l’extrait.
Elle était aussi bonne amie, et elle obligeait tout le monde. » Mademoiselle de Montpensier, qui certes n’était point une précieuse, s’est plu, dans son histoire allégorique de la princesse de Paphlagonie, à faire le portrait de la marquise de Rambouillet, d’après les témoignages des personnes de la cour qui l’avaient particulièrement connue.
Vous croirez bien, vous qui me connaissez, que l’on ne s’en défait pas aussi aisément.
. — À Dieu ne plaise, que Votre Majesté se connaisse en vers mieux que moi, disait Despréaux. […] Chacun y mit une prudence, une adresse que nous ne connaissons plus de nos jours. — On avait si peur de trop en dire ! […] En ceci, il est tout à fait de l’opinion de mademoiselle Mars, qui s’y connaissait bien un peu, de son côté. […] Comment donc amuser toute une cour, avec le lamentable spectacle d’un bonhomme en robe de chambre, en bonnet de nuit, qui souffre ou, ce qui revient au même, qui croit souffrir toutes les maladies connues et non connues ? […] Je ne connais guère de comédie écrite avec plus de vivacité, plus de grâce et d’énergie.
tu connois ces gens-là !
La littérature anglaise n’a jamais présenté cette séparation des styles qui a été si rigoureusement observée en France, parce qu’elle n’a jamais connu comme les Français ce quadruple culte des prêtres, des grands, des rois et des femmes.
Moliere a encore connu tout le prix du sérieux déplacé, & s’en est servi en grand maître, témoin la scene dans laquelle Arnolphe annonce à Agnès qu’il va l’épouser.
Il prie ses fils de l’acquitter en épousant l’orpheline ; tous trois la refusent par avarice sans la connoître.
Voyez ce qui résulteroit de ces antitheses, &c... » Je ne me connois pas assez en musique, en peinture, en architecture, pour juger d’après moi si ces trois arts admettent ou rejettent les contrastes, & j’en crois M.
Il éleva et il forma un autre homme, qui par la supériorité de ses talent, et par les dons singuliers qu’il avait reçus de la nature, a mérité d’être connu de la postérité, c’était le comédien Baron* qui a été l’unique dans la tragédie et la comédie.
À entendre les critiques et les historiens, elle fut le mauvais génie et le malheur du grand poète ; elle excita sa jalousie ; elle fit connaître à ce cœur déchiré toutes les tortures… Il ne faut pas croire à toutes ces déclamations. […] Il ne connaît d’autre Dieu que son épée, et d’autre honneur que son courage.
Osez dire que le monologue de Timon n’est pas dans la nature, je vous dirai hardiment que vous ne la connoissez pas.
Eraste paroît, feint d’avoir connu M. de Pourceaugnac & toute sa famille à Limoges, l’oblige à prendre un logement chez lui.
Apprenez à connoître Un Bourguemestre ici : sachez qu’il est le maître ; Qu’il a le plein pouvoir, & que l’étant, tous deux Vous ne sauriez avoir trop de respect pour eux ; Qu’ils vous renverseroient de leur vent, de leur souffle.