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130. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29

Elvire, qu’elle y éleva jusqu’à l’âge de vingt ans.

131. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124

Il lui accorde une liberté honnête, ne la gêne point sur sa parure ; lui dit que si quatre mille écus de rente qu’il possede, beaucoup d’égards & de complaisance peuvent réparer chez lui les défauts de son âge, il sera enchanté de l’épouser ; mais que si elle croit être plus heureuse avec une autre personne, il y consent de bon cœur.

132. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX & dernier. Des causes de la décadence du Théâtre, & des moyens de le faire refleurir. » pp. 480-499

Le jeune homme, encore dans cet âge où l’on n’a pas un sentiment à soi, cede à l’attrait flatteur qu’on lui présente, & quitte la route qui l’auroit peut-être conduit à l’immortalité.

133. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488

Tabarin trouve fort singulier que Piphagne, à son âge, songe à se marier, & dit.... des choses trop indécentes pour les répéter. . . . . . . . . . […] faut-il être ruiné à l’âge où je suis !

134. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

A l’âge de onze ans, Poquelin perd sa mère, femme charmante, à ce qu’il semble, d’après ce qu’a découvert M. […] Ainsi, malgré l’âge, malgré ses quarante-huit ans, il pouvait se croire encore un jeune amoureux. […] Il avait mesuré la différence de leur âge ; il s’était représenté, comme un abîme, les vingt-trois années qu’il avait de plus qu’Armande ; il avait, l’un après l’autre, connu tous ces secrets du savoir féminin, qui dormaient sous l’ignorance de la petite fille, et qui se révéleraient bien vite dans les coquetteries de la femme, pour peu, surtout, qu’elle eut épousé un homme déjà sur l’âge ; enfin il avait tout pressenti, il avait même dit ses pressentiments. […] Par malheur, elle n’est plus guère d’âge à espérer des amants jaloux. […] Celui qu’elle épousa aurait même pu volontiers passer pour son père, Tabarin et Gaultier Garguille devant être d’âge à peu près égal.

135. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200

C’est une qualité que j’aime en un Monarque : La tendresse du cœur est une grande marque Que d’un Prince à votre âge on peut tout présumer, Dès qu’on voit que son ame est capable d’aimer.

136. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

Est-ce un âge auquel convienne l’épithète de belle, que lui donne Boileau ?

137. (1734) Mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière (Œuvres de Molière, éd. Joly) [graphies originales] pp. -

Le poëte françois a non seulement exposé sur la scéne les vices & les ridicules communs à tous les âges & à tous les pays, il les a peints encore avec des traits tellement propres à sa nation, que ses comédies peuvent être regardées comme l’histoire des mœurs, des modes, & du goût de son siécle ; avantage qui distinguera toujours Moliere de tous les auteurs comiques. […] Il étoit né du mariage de la veuve de Moliere avec Eustache-François Détriché, comédien, connu sous le nom de Guérin, & mort le 28 janvier 1718, dans la 92 année de son âge.

138. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

En sorte que l’archétype et le prototype de la comédie dans vos doctes traités, le modèle éternel et universel des poètes comiques à travers les peuples et les âges, c’est mon théâtre — moins les indécences et les allusions personnelles. […] Le reste étant trop beau pour elle, elle déclarait, avec la franche impertinence de son âge et l’énergie de conviction naturelle aux jugements de goût, que le reste était ennuyeux et laid.

139. (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369

      En vain, mille jaloux esprits, Molière, osent avec mépris, Censurer un si bel ouvrage : Ta charmante naïveté S’en va pour jamais d’âge en âge, Enjouer la postérité, ***       Ta Muse avec utilité Dit plaisamment la vérité, Chacun profite à ton école, Tout en est beau, tout en est bon, Et ta plus burlesque parole Est souvent un docte sermon. […] Illec les quatre âges parurent1, Qui de tous trois admirés furent, Et les quatre saisons aussia.

140. (1747) Notices des pièces de Molière (1666-1669) [Histoire du théâtre français, tome X] pp. -419

Les expressions en sont belles, Et vigoureuses et nouvelles, Le plaisant, et le sérieux, Y sont assaisonnés des mieux, Et ce Misanthrope est si sage, En frondant les mœurs de notre âge, Que l’on dirait (benoît lecteur) Qu’on entend un prédicateur. […] Le poète français a non seulement exposé sur la scène les vices et les ridicules communs à tous les âges et à tous les pays, il les a peints encore avec des traits tellement propres à sa nation que ses comédies peuvent être regardées comme l’histoire des mœurs, des modes et du goût de son siècle ; avantage qui distinguera toujours Molière de tous les auteurs comiques. […] Quand il fallait chez les anciens apprendre au spectateur quelque événement, un acteur venait sans façon le conter dans un monologue ; ainsi, Amphitryon et Mercure viennent seuls sur la scène dire tout ce qu’ils ont fait pendant les entractes ; il n’y avait pas plus d’art dans les tragédies, cela seul fait peut-être voir que le théâtre des anciens (d’ailleurs à jamais respectable) est par rapport au nôtre ce que l’enfance est à l’âge mur. […] La violence de sa passion, la disette d’argent où il se trouve, le désespoir où le jette l’usure horrible de son père, et dont il supporte tout le désavantage, et son âge enfin, le font sortir du caractère de soumission et de respect qu’il avait si bien annoncé au commencement de la pièce.

141. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216

C’est faux ; le poète est là en opposition formelle avec la raison et avec lui-même, quand il peint l’amour si beau693, le mariage si excellent694, et qu’il ne représente jamais une famille honnête ni heureuse, où les parents aiment leurs enfants avec intelligence et dévouement, où l’expérience et l’âge aient raison contre la fougue des passions juvéniles.

142. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Là encore il s’appuie sur une donnée étrangère, mais il puise dans sa propre expérience tous les chagrins, toutes les disputes, tous les orages d’un nouvel amour ; c’est seulement à son retour à Paris, dans la plénitude de l’âge mûr, qu’il se décide à peindre l’homme sur le vif. […] Quelqu’un a dit, à propos de misanthropie, avec assez de justesse, que les femmes ne sont jamais atteintes par la misanthropie : jeunes, elles lui échappent par le cœur, elles ont toujours à aimer ; plus avancées en âge, elles lui échappent encore, car elles se consolent du présent par les souvenances du passé. […] » « Il n’était pas seulement un habile poète, mais encore un grand philosophe. » « Il a joué les Jeunes, les Vieux, les Sains, les Malades, les Cocus, les Jaloux, les Marquis, les Villageois, les Hypocrites, les Imposteurs, les Campagnards, les Précieuses, les Fâcheux, les Avocats, les Ignorants, les Procureurs, les Misanthropes, les Médecins, les Apothicaires, les Chirurgiens, les Avares, les Bourgeois qui affectent d’être de qualité, les Philosophes, les Auteurs, les Provinciaux, les faux Braves, les grands Diseurs de rien, les Gens qui n’aiment qu’à contredire, les Coquettes, les Joueurs, les Donneurs d’avis, les Usuriers, les Sergents, les Archers et tous les Impertinents enfin de tous sens, de tout âge et de toute condition. […] C’est elle qui répondait à quelqu’un qui lui demandait son âge : « Quinze ans et demi, mais n’en dites rien à ma mère !  […] La de Brie ne devait pas être, je pense, si laide, malgré son âge.

143. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. De la Décence & de l’Indécence. » pp. 314-341

Se peut-il qu’à votre âge Vous n’ayez pas encor les airs d’un homme sage ?

144. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

Est-ce sa faute, si un jeune homme amoureux est plus intéressant qu’un vieillard, si l’avarice est le défaut d’un âge avancé plutôt que de la jeunesse ?

145. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

Je ne sais, Dieu n’y est pas, — et nous, n’y sommes pas non plus, nous, les fils initiés, ou déçus des derniers âges de la terre.

146. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Celle-ci, qui avance en âge, lui fait craindre quelque inconvénient.

147. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

Donner la vie en spectacle aux vivants eux-mêmes ; peindre dans les personnages l’homme de tous les âges et de tous les pays ; transporter sur la scène la vie intime de la société tout entière ; embrasser d’un coup d’œil l’unité variée de la nature, « si féconde en bizarres portraits 22; »connaître l’homme, comprendre ce qu’il y a d’un et d’immuable dans ce « sujet divers et ondoyant 23 ; »suivre et saisir, dans le labyrinthe du cœur humain, les passions, ces Protées aux mille métamorphoses ; prendre pour type l’espèce et non l’individu ; attaquer les travers et les ridicules , abstraction faite des personnes ; tracer des caractères et non des portraits ; inventer et non copier ou contrefaire; n’emprunter à l’observation que des traits de caractère et d’effet, en les rendant plus vifs et plus saillants que la réalité, sans toutefois faire violence à la vérité et à la nature ; tenir compte des préférences des contemporains, tout en restant fidèle aux préceptes éternels de l’art ; en un mot, observer et créer, voilà le rôle du poëte comique ; et tel fut le secret de Molière.

148. (1820) Notices des œuvres de Molière (V) : L’Amour médecin ; Le Misanthrope ; Le Médecin malgré lui ; Mélicerte ; La Pastorale comique pp. 75-436

Tout consiste dans une action plaisante et même bouffonne, à laquelle les divers personnages concourent en raison seulement de leur situation respective, et presque sans aucune différence spécifique d’âge, d’humeur et de condition.

149. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105

A peine est-elle en âge d’être mariée que son ennemi projette de l’unir à son fils, pour lui assurer des droits au trône.

150. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

que l’Argent est le sujet des satires et des injures de ceux qui n’en n’ont guère, et même de ceux qui en ont beaucoup, témoin Sénèque ; au contraire, on le calomnie et on l’insulte, ce pauvre Argent, depuis les derniers jours de l’âge d’or. […] Mais le travail et l’âge retardent nos pas, et d’ailleurs, pour que nous allions plus vite, que nous veux-tu ? […] Il ne tient ni à la naissance, ni au nom, ni même à l’âge, fort peu même à la beauté ; tout lui convient, pourvu que cela soit vite fait.

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