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187. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXX. Des Surprises. » pp. 490-502

Voilà cependant en quoi consiste l’art du poëte, & voilà ce que l’on peut appeller une véritable surprise 65 ».

188. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. Du Genre gracieux. » pp. 91-102

Publius Maro Virgile, Poëte Latin, né dans un village près de Mantoue, de parents obscurs, le 15 Octobre de l’an 70 avant Jésus-Christ, & mort à Brindes en Calabre, le 22 Septembre de l’an 19 avant la même époque : il étoit âgé de 52 ans.

189. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXV. Du contraste des Caracteres. » pp. 386-397

Pour une circonstance de la vie où le contraste des caracteres se montre aussi tranché qu’on le demande au Poëte, il y en a cent mille où ils ne sont que différents ».

190. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. De l’Etat, de la Fortune, de l’Age, du Rang, du Nom des Personnages. » pp. 39-75

Comme il peint bien l’enthousiasme d’un poëte qui croit toujours planer au haut des airs ! […] Personnages de la fausse Agnès, ou le Poëte Campagnard, comédie en trois actes & en prose, de Destouches.

191. (1706) Addition à la Vie de Monsieur de Molière pp. 1-67

Mais quand on fera réflexion que celui-ci connaissait déjà les dispositions extraordinaires que Mr Racine avait pour la Poésie, qu’on lui donnait un plan tout fait, qu’il n’avait qu’à versifier, et que c’était un Poète naissant plein de feu, on ne sera point étonné de ce que j’avance. […] Ou du moins qu’un jeune Poète l’entreprenne ?

192. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

Bien que Molière ait été classé parmi les poètes, à cause de son admirable versification, cependant son génie est plus scientifique que poétique. […] Les poètes diront avec Chateaubriand : « Le tigre déchire sa proie et dort ; l’homme devient homicide et veille ». […] Les poètes qui ont fait de l’amour une passion généreuse, sublime, ont créé de toute pièce un amour surhumain, un amour de fantaisie qui n’existe pas. […] Ce sont les poètes et les dévots. […] Mais, malgré les réserves que le Poète met dans la bouche des personnages raisonnables de la pièce, on sent que la critique porte plus loin que le pédantisme et les femmes docteurs. » M.

193. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVII. Du titre des Pieces à caractere. » pp. 417-432

Avons-nous un poëte à Pope comparable ?

194. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288

Il fut tour à tour Grammairien, Humaniste, Poëte, Antiquaire, Prédicateur & Romancier.

195. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366

Il faut bien se garder d’imiter Clavaret, poëte tragique : cet Auteur prétendit sauver le reproche qu’on faisoit à ses rivaux, en mettant ces mots à la tête de sa tragédie du Ravissement de Proserpine : « La scene est au Ciel, en la Sicile, & aux Enfers, où l’imagination du lecteur se peut représenter une certaine espece d’unité de lieu, les concevant comme une ligne perpendiculaire du ciel aux enfers ».

196. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Pieces intriguées par une Soubrette. » pp. 135-150

Ce Poëte né avec une oreille saine & délicate, un cœur tourné à la tendresse, paroissoit plus propre à composer des vers lyriques ; aussi y réussit-il parfaitement.

197. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIX. Des Caracteres propres aux personnes d’un certain rang seulement. » pp. 312-327

C’est le fond & non l’écorce qu’un Poëte comique doit peindre.

198. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. » pp. 57-70

Je crois que le Poëte François a très bien fait de ne prendre que la quintessence de la comédie italienne ; mais je pense aussi que dans ce qu’il en a imité, il est quelquefois moins chaud, moins rapide, moins naturel même que l’Italien.

199. (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)

On n’y voit point le poëte courtisan qui mendie la faveur par de serviles adulations, mais l’homme de lettres qui sait plaire par le noble exercice de son talent.

200. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre V. Le théâtre des Gelosi (suite) » pp. 81-102

Nos poètes de ce temps-là adressèrent à l’envi leurs vers à Isabelle Andreini, pour l’engager à ne pas quitter la France.

201. (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258

C’était tout à la fois honorer les lieux où vécut et mourut le grand poète, et populariser encore plus son souvenir en l’associant à un objet d’utilité publique et journalière.

202. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

Mais, outre ces motifs, comment était mort le dernier secrétaire du prince, le poète Sarrasin ? […] De là, le Remerciement au Roi, causerie simple et sereine du poète avec sa muse, dans laquelle se trouvent ces charmants vers sur Louis XIV : Dès que vous ouvrirez la bouche Pour lui parler de grâce et de bienfait, Il comprendra d’abord ce que vous voulez dire, Et se mettant doucement à sourire, D’un air qui sur les cœurs fait un charmant effet, Il passera comme un trait. […] D’abord c’était Chapelle, son ancien condisciple, poète agréable, qui aimait bien Molière, mais homme de plaisirs, qui lui reprochait toujours son humeur rêveuse, qui voulait que sans s’embarrasser de rien, il fût toujours disposé à la joie. […] Que se passait-il, cependant, dans l’âme déjà blessée du poète ? […] Ne pouvant ou ne voulant point écrire lui-même cette déclaration de Psyché à l’Amour, dont les rôles devaient être remplis par sa femme et Baron, il en charge Corneille, et voilà que le vieux poète, retrouvant toute sa verve, que l’on croyait perdue, lui écrit cette brûlante troisième scène du troisième acte, qui dut certainement enflammer les deux acteurs, surtout le jeune Baron, qui s’y entendait dire avec tant de grâce : Ne les détournez point ces yeux qui m’empoisonnent, Ces yeux tendres, ces yeux perçants, mais amoureux, Qui semblent partager le trouble qu’ils me donnent.

203. (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382

Un autre des disciples de Gassendi, Hénault, poète anacréontique, avait aussi entrepris une traduction en vers de Lucrèce.

204. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Des aparté. » pp. 446-462

Si l’Auteur n’avoit pas pris cette précaution, la contrainte de l’acteur muet paroîtroit tout le temps que dure le couplet de l’autre ; & leurs aparté seroient aussi mauvais qu’ils sont bons, mais par la faute du Poëte seulement.

205. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. Des Pieces à scenes détachées. » pp. 45-60

On peut dire que ce Poëte est ici le modele des plus grands génies ».

206. (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)

Toutes les variétés de notre tempérament, ses qualités et ses défauts, ont eu un poète, un penseur, un artiste pour les exprimer.

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