M. de Lon... qui ne s’attendoit pas à l’arrivée de ce jeune homme, étoit alors avec mon pere, mon mari & trois personnes de la plus haute considération de Marseille.
On sait que Goethe avait pour son œuvre la plus haute estime, qu’il lisait chaque année plusieurs de ses pièces et en recommandait l’élude aux auteurs dramatiques.
Quel bon temps pour messieurs les sots du haut parage !
Tels furent les premiers fondements de la haute considération qu’elle devait bientôt acquérir.
Une autre auroit paru effroyable en l’état où elle étoit ; car elle n’avoit pour habillement qu’une méchante petite jupe, avec des brassieres de nuit, qui étoient de simple futaine ; & sa coeffure étoit une cornette jaune, retroussée au haut de sa tête, qui laissoit tomber en désordre ses cheveux sur ses épaules : & cependant, faite comme cela, elle brilloit de mille attraits ; & ce n’étoit qu’agréments & que charmes que toute sa personne.
Ceux qui, comme je l’ai dit plus haut, sont des exemples de probité, de générosité, de modestie, de vraie grandeur, ne sont pas de son ressort.
Voilà le Seigneur Apœcide qui est votre homme ; d’ailleurs il possede la haute science du droit & des loix : croyez-moi, sera bien fin qui pourra l’attraper.
La nuit étoit des plus obscures, & la belle s’étant avancée du côté du puits, prit une grosse pierre qu’elle jetta dedans, après avoir crié tout haut : Mon Dieu !
Une autre auroit paru effroyable en l’état où elle étoit, car elle n’avoit pour habillement qu’une méchante petite jupe, avec des brassieres de nuit qui étoient de simple futaine, & sa coeffure étoit une cornette jaune retroussée au haut de sa tête, qui laissoit tomber en désordre ses cheveux sur ses épaules : & cependant, faite comme cela, elle brilloit de mille attraits ; ce n’étoit qu’agréments & que charmes que toute sa personne, &c. » Nous ne rapporterons pas la scene, parceque, dans le premier volume de cet Ouvrage, Chapitre XI du Dialogue, nous l’avons mise à côté de la deuxieme du premier acte du Phormion de Térence dont elle est imitée.
Moliere n’auroit plus joué que dans les rôles du haut comique, mais sa mort précipitée le priva d’une place bien méritée, & l’Académie d’un sujet si digne de la remplir.
À la première page il y a une figure d’Arlequin, qui est de trois pouces et trois lignes de haut.
Toutes ces puérilités, toutes ces niaiseries, méritaient au plus un sourire de pitié ; mais Boursault avance, dans sa pièce, que Molière fait circuler une clef de l’École des femmes : celui-ci, outré qu’on osât lui prêter une pareille infamie, en marque tout haut son indignation ; Louis XIV lui permet, lui ordonne même de se venger. […] Le but moral. — Molière l’a porté au plus haut degré, en faisant de Tartuffe, non seulement un hypocrite, mais encore un suborneur qui, tout en parlant vertu, veut séduire la femme de son ami ; un monstre enfin qui dénonce son bienfaiteur. […] Ces deux vers encore : Et je vous verrais nu, du haut jusques en bas, Que toute votre peau ne me tenterait pas, est-ce le ton positif qui leur convient ? […] Ajoutons à tout cela une infinité de traits comiques amenés naturellement par des situations adroitement combinées ; et demandons à Voltaire, si nombre de pièces du plus haut genre réunissent plus de qualités dramatiques que la farce de Pourceaugnac ? […] Les scènes. — En parlant du Malade imaginaire, Voltaire dit : « C’est une de ces farces de Molière, dans laquelle on trouve beaucoup de scènes dignes de la haute comédie. » N’aurait-il pas mieux fait de dire : Le Malade imaginaire est une de ces pièces où, parmi des scènes dignes de la haute comédie, on en trouve qui se rapprochent de la farce ?
Indépendamment du mauvais personnage qu’un homme, peu instruit des regles de la comédie, doit faire nécessairement dans un temps où tout le monde parle spectacle, où les cercles, les toilettes, les boudoirs même retentissent des mots pompeux de comédie larmoyante, comédie bourgeoise, comédie sérieuse, haut & bas comique, &c. indépendamment, dis-je, du rôle insipide qu’il joue en se voyant forcé de se taire ou de montrer son ignorance, je crois très agréable pour la propre satisfaction d’un homme, quel qu’il soit, de connoître toutes les finesses d’un art que nous faisons contribuer à notre amusement, puisque notre plaisir suit nécessairement le progrès de nos connoissances.
D’Ancourt rendoit très bien les rôles du haut comique & mal les tragiques.
Le Glorieux entre sur la scene, d’un air fier, la tête haute ; c’est très bien : écoutons-le.
Vous auriez tort, repartit cette belle ; C’est un méchant : il me tint l’autre fois Propos d’amour, dont je fus si surprise, Que je pensai tomber tout de mon haut ; Car qui croiroit une telle entreprise ? […] Le lendemain les voisins, qui avoient entendu pousser de hauts cris au milieu de la nuit, entrerent dans la maison, remarquerent des traces de sang sur le carreau, virent un feu flamboyant dans le four : ces indices leur firent juger que le mari, après avoir assommé sa femme, avoit brûlé son corps.
De cette manière, ce n’était pas moi qui devais prononcer contre Molière ; c’était la Grammaire elle-même, La Grammaire, qui sait régenter jusqu’aux rois, Et les fait, la main haute, obéir à ses lois. […] La punition d’un scélérat tel que Tartuffe excède la compétence de la justice comique ; les seules peines qu’elle puisse infliger, le ridicule ou l’indignation, ne sauraient suffire : il faut donc un châtiment qui vienne de plus haut. […] Cet éditeur de 1734 dit, dans son avertissement, qu’afin de rectifier le texte de 1682, il a consulté les éditions originales, et il ajoute que, pour sa justification, il a déposé à la Bibliothèque du Roi sept volumes in-12, contenant les vingt-trois comédies qui ont été imprimées du vivant de l’auteur (ces sept volumes sont ceux-là mêmes dont j’ai parlé plus haut). […] Cependant on raconte, d’après le témoignage de La Motte, que, Colbert ayant témoigné son étonnement de ce que Molière n’était pas de l’Académie, et son désir qu’il en fut, l’Académie avait décidé de lui donner la première place vacante, à condition qu’il ne jouerait plus que dans les rôles de haut comique. […] Il devait redouter également les gens qui parlent quatre ou cinq à la fois, et ceux qui parlent trop haut.
(Sistèmes par Voltaire) est une absurdité supposée mais que le spectateur ne croit pas ; c’est l’image de quelque chose d’absurde présenté à son imagination, non pas comme une chose réelle et dont il rit d’autant plus que son jugement l’avertit moins haut que c’est une absurdité, une supposition. […] recto : Nous retrouvons, daté « 29bre 1813 » jusqu’au 11 verso l’introduction : « Si vous lisez une comédie. » jusqu’à la fin « Passons à l’examen détaillé de la pièce. » Ceci montre, comme je le disais plus haut, que ce manuscrit est moins bon que celui de M. de Spoelberch et qu’il pèche par un texte encore incomplètement revu, ainsi que par faute de soin et de connaissance du relieur. […] Il convierait Orgon à quelque mauvaise action, les anciens principes d’honneur s’opposant chez un sot, aux suggestions d’un homme de beaucoup d’esprit qui les surmonte avec le langage mielleux de la dévotion et par les maximes de la religion, formait une scène du plus haut comique. […] Ce moyen avait l’avantage d’amener l’exposition très naturellement, de montrer Valère comme un homme voyant les choses de plus haut. […] Pendre un haut de chausse nous semble naturel dans un homme qui, songeant toujours aux voleurs, regarde la potence comme le seul moyen d’empêcher de prendre ou de recéler.
Avec quelle verdeur de mépris elle remet le drôle à sa place par cette réplique un peu bien crue, mais si bien appliquée : Vous êtes donc bien tendre à la tentation Certes, je ne sais pas quelle chaleur vous monte Mais, à convoiter, moi, je ne suis pas si prompte Et je vous verrais nud du haut jusques en bas, Que toute votre peau ne me tenterait pas.
Tu as l’air bien haut. . . .