ignorez-vous que la maison de Madame est le rendez-vous de tout ce qu’il y a d’illustre à Paris ?
Liandre arrive à Paris, monte derriere tous les fiacres qu’il rencontre pour s’approcher plus vîte de l’objet de son amour.
On fait l’amour à Londre aussi bien qu’à Paris.
vous montrez, Monsieur, un tel art dans Paris ?
Les Avocats de part & d’autre étoient prêts d’expliquer leurs raisons, & tout Marseille étoit attentif à ce qui s’alloit décider, lorsque le jeune Comte de Lon... à qui sa mere avoit écrit à Paris, à l’Hôtel des Mousquetaires, arriva en poste.
De tout Paris, son art veut faire la conquête : A regner sur mon cœur votre gloire s’arrête.
Cette piece parut à Versailles le 15 Juillet 1668, & à Paris, sur le théâtre du Palais Royal, le 9 Novembre suivant.
Vous passez pourtant tous les étés à Paris.
D’Orval projette de faire mettre dans les papiers publics que le vaisseau du pere de Rosalie étoit assuré, & d’employer la moitié de sa fortune pour rétablir celle de son amante, afin qu’elle épouse Clairville : il appelle Charles : Charles paroît, d’Orval lui donne une lettre & lui dit : A Paris chez mon Banquier.
C’était un roi de vingt ans, lorsque Molière donna la première représentation de l’Étourdi à Paris ; un roi de trente-cinq ans, lorsque Molière joua le Malade imaginaire et mourut ; et quel roi, depuis cette aurore jusqu’à ce midi de sa fortune !
On affiche une piece nouvelle, tout Paris y vole : la toile se leve, les acteurs paroissent, les amis de l’Auteur applaudissent, les ennemis de sa personne ou de ses talents crachent, se mouchent.
Le temps Les a fait oublier : d’ailleurs notre province, Où mon pere autrefois tenoit l’état de Prince, Est si loin de Paris, qu’à coup sûr ces gens-ci De nos adversités n’ont rien su jusqu’ici, Si ta discrétion...
Lorsque Madelon, qui veut s’appeler Polyxène, et de sa vie à Paris faire un roman comme ceux de Mandane et de Clélie, trouve irrégulier le procédé des amants qui débutent d’abord par le mariage.
Mon cher Monsieur Grumelin, laissez-moi faire, je veux accommoder votre maison à ma fantaisie : ce sera le plus joli morceau qu’il y ait aux environs de Paris. […] Il y avoit à la Foire un homme nommé Lerat, qui attiroit tout Paris avec des tableaux mouvants.
Des Comédiens excellents, & qui auroient pu faire les délices de Paris en conservant leur ancienne maniere, auront le chagrin de se voir chassés par l’ingratitude d’un enfant adoptif, ou de partager sa chûte !
Paris.
Cette piece fut jouée le 8 Mai 1664 à Versailles, & le 9 Novembre de la même année, à Paris, sur le théâtre du Palais Royal.
Corneille a mis la scène à Paris ; on y parle du Pré-aux-Clercs, du Palais-Cardinal, aujourd’hui le Palais-Royal9 ; mais je n’y vois point de Parisiens, Ces gens-là ne sont d’aucun pays, ils sont faits de tête ; et s’ils sont hommes par quelques traits généraux, Corneille ne leur a pas donné la physionomie par laquelle ils auraient été les hommes d’un temps et d’un pays. […] Ce vers ferme, facile, naïf, où la périphrase elle-même ne semble pas une des servitudes de la rime, mais un tour ingénieux, Molière le prit à Corneille comme la moitié d’une trouvaille commune, et en revêtit cet excellent français de Paris, tel qu’il l’avait appris au comptoir de son père, et tel qu’on le parlait dans la rue Saint-Honoré, sa rue natale.
Une Reine illustre par toutes les graces de son sexe, & toutes les qualités qui caractérisent les plus grands Rois, fit former il y a quelques années à Paris une troupe de comédiens dignes de paroître à sa cour ; mais elle y attira en même temps une personne capable d’élaguer toutes les indécences dont nos comiques fourmillent, & de les mettre en état de paroître devant de jeunes Princesses encore plus respectables par leurs vertus que par leur rang.
Là encore il eut à combattre pour rester fidèle à sa vocation, car le prince de Conti, qui avait été son condisciple, à Paris, chez les jésuites du collège de Clermont, tenta sa vanité en lui offrant une charge de cour.