Crispin l’a vue à Rouen, la reconnoît ; il couche avec elle, & c’est pendant ce temps-là qu’on enleve à l’avare Crispin, sa fille, un ballot, & son coffre-fort. […] En un mot, il aime l’argent plus que réputation, qu’honneur & que vertu, & la vue d’un demandeur lui donne des convulsions ; c’est le frapper par son endroit mortel, c’est lui percer le cœur, c’est lui arracher les entrailles ; & si....
En parcourant les fables de la Mothe, on en trouve une sur le gouvernement électif dont la vue du poteau semble lui avoir suggéré l’idée ; nous n’en citerons que les derniers vers : « On dit que le vieux singe, affaibli par son âge, « Au pied de l’arbre se campa ; « Qu’il prévit, en animai sage, « Que le fruit ébranlé tomberait du branchage, « Et dans sa chute il l’attrapa. […] Sauf ces rectifications, notre eau-forte figure avec précision la maison peinte par Vincent, telle que celui-ci l’a vue ; au lecteur de suppléer ce que celui-ci n’a pas dit : nous n’avons osé le tenter que pour l’indispensable rez-de-chaussée, et l’extrémité du faite du pignon. […] Reproduit-elle une faute ou la commet-elle pour la première fois, c’est ce qu’il est impossible de décider ; mais ce qu’il ne faut pas perdre de vue, c’est que Molière attachait alors peu d’importance à l’impression de ses pièces : Les Précieuses avaient été publiées malgré lui, et l’histoire du Cocu imaginaire édité par le Sieur de Neuf Villenaine est assez connue pour qu’il suffise de la rappeler à nos lecteurs sans la raconter de nouveau. […] Tels furent les premiers objets qui frappèrent sa vue, et dans les gaîtés un peu forcées que lui inspirent si fréquemment les apothicaires et leurs instruments, peut-être convient-il de se rappeler que dans les propriétaires de la maison du père Poquelin ont figuré l’apothicaire amiénois Le Bel, et après 1638 l’apothicaire Le Camus : or — peut-être en ce temps-là — n’aimait-on pas déjà beaucoup son propriétaire et le raillait-on volontiers : le monde est si méchant ! […] Ce spectacle très varié, et aussi très licencieux, orné de changements à vue, coupé de pantomimes, de chants et de danses, était fort amusant ; les petites pièces jouées plus tard aux deux grandes foires de Paris n’en donnent qu’une idée très réduite.