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97. (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944

Pour peu qu’on soit critique, on résout de se rendre compte des choses par le menu ; on feuillette une collection de vieilles affiches1; qu’importent un à-propos de plus ou de moins, et des vers récités ou lus, et bien lus ou mal, si l’œuvre de l’auteur qu’il s’agit de célébrer est maintenue en vie par les comédiens ? […] Et je dis : revu ; mais combien sont-ils avec moi qui ne l’ont jamais vu, étant venus trop tard, après Bressant trop vieux ?

98. (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134

Excellent caractère de vieille, bilieuse et active. Toutes les vieilles à l’exception de celles qui ne le sont pas comme Mme Du Deffand69, ressemblent à Mme Pernelle. Qui osera peindre une vieille après cette première scène, et celle de 1’incrédulité ? […] Parler beaucoup, ne partir que de ses idées, ne recevoir aucune impression nouvelle, enfin des manières de voir formées avec peu d’esprit, mais soutenues avec opiniâtreté, sera encore le caractère de vieille dans deux mille ans. […] Une critique bien vieille et bien vraie, c’est que Dorine n’est pas du tout dans nos mœurs.

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