/ 193
13. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Gorgibus de ces essences, de ces pommades, de ces eaux de senteur… on nous a réduits à des exhalaisons d’ail, de tabac et de vieux fromage ! […] À plus forte raison faut-il nécessairement que la nouvelle comédie aujourd’hui, soit demain une vieille comédie ! […] Que ces gens-là soient vieux ou jeunes, beaux ou laids, vivants ou morts, qu’importe41 ? […] Pendant très longtemps, ce même public, qui la devait adorer, n’a voulu ni la voir, ni l’entendre ; il la trouvait vieille et laide à vingt ans ! […] La critique ne dit pas : « Ce n’est rien, c’est un vieux poète, c’est un vieux musicien, c’est un vieux comédien qui se meurt ! 

14. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118

Un autre personnage né dans la comédie régulière à qui l’antiquité l’avait transmis, c’est la vieille entremetteuse, la Ruffiana. […] La vieille Donnola, dans Il Tesoro (le Trésor), de Luigi Groto (1590), apporte au contraire dans son emploi une sorte de simplicité rustique. […] La vieille a mis dans son sac dix mocenighi pour payer la consultation. […] Mais quand elle s’excuse de la médiocrité de la somme, l’avocat la rassure : il sait le métier de la vieille, il lui demande de l’obliger.

/ 193