Il ne faut pas nous séparer sans renouer notre vieille connoissance.
Nous l’avons vue, tour à tour, fanatique, impie, galante, romanesque, gaie à l’excès, larmoyante jusqu’à la fadeur, plus grave que Thémis, plus folle que la divinité porte-marotte, aussi scrupuleuse, aussi délicate sur l’honneur qu’une vieille prude, aussi indécente dans sa conduite, dans ses gestes, dans ses propos, qu’une Laïs du palais d’Armide. […] Par un vieux Corsaire d’Alger De chaînes je me vois charger, Ainsi conduit droit eu Turquie, Où je croyois passer ma vie Dans le serrail du Grand Seigneur, Où je fus placé par bonheur, Pour y coeffer toutes les belles, Et même pour veiller sur elles.