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95. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

Les verroux et les grilles, avait-il dit, Ne font pas la vertu des femmes ni des filles ; C’est l’honneur qui les doit tenir dans le devoir. […] Aussi Molière ne préparait-il pas une œuvre de raillerie, mais une œuvre de fondation morale, où la vertu devait briller dans sa force et sa grâce. […] - Tiens, mon ami,dit Molière, en voici un second. »Puis, se tournant vers Charpentier, il ajoute : « Où diable la vertu va-t-elle se nicher !  […] À son mauvais destin laissez un misérable, Et ne vous joignez point au remords qui l’accable ; Souhaitez bien plutôt que son cœur en ce jour, Au sein de la vertu fasse un heureux retour; Qu’il corrige se vie en détestant son vice. […] Par quel charme nouveau, que je ne puis comprendre, Vous dis-je plus que je ne dois ; Moi de qui la vertu devrait du moins attendre Que vous m’expliquassiez le trouble où je vous vois ?

96. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXI. Des Caracteres de tous les siecles, & de ceux du moment. » pp. 331-336

l’hypocrisie est un vice à la mode, Et quand de ses couleurs un vice est revêtu, Sous l’appui de la mode il passe pour vertu.

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