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112. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

Sans doute, dans la même situation, deux hommes d’un rang différent, un prince, un valet, éprouveront des sentiments semblables, leurs impressions seront les mêmes ; mais leur langage sera distinct, leur manière de s’exprimer différera. […] Sans doute, il est impossible qu’un paysan, un valet parlent en vers ; mais c’est une illusion qu’il faut se faire.

113. (1884) Tartuffe pp. 2-78

Il y a une imitation anglaise de Tartuffe, le Puritain français, dans laquelle Laurent paraît en scène, et où ce valet, amplifiant sur son maître et amoureux de Dorine comme lui d’Elmire, chante au second acte quelques couplets épicés qu’il croit au goût de la suivante forte en gueule. […] Le livre du prince‌ 16, paru après sa mort (1666) courait manuscrit auparavant ; s’il ne s’attaque pas à Tartuffe, pas encore joué, il prend à partie l’Ecole des femmes et surtout le Festin de Pierre, école d’athéisme, « où après avoir fait dire au maître, qui a beaucoup d’esprit, toutes les impiétés les plus horribles, l’auteur confie la cause de Dieu à un valet, à qui il fait dire, pour la soutenir, toutes les impertinences du monde ». […] Un valet le suivait, de mine truculente et béate, semi-sacristain, semi-truand, en souquenille, les cheveux gras, le crâne pointu. […] Orgon, touché, veut connaître ce dévot personnage ; il s’adresse au valet qui a sa leçon faite. — Oh !

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