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105. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

En revenant d’Hauteuil, à son ordinaire, bien rempli de vin ; car il ne voyageait jamais à jeun, il eut querelle au milieu de la petite prairie d’Hauteuil avec un valet, nommé Godemer, qui le servait depuis plus de trente ans. […] Mais Chapelle irrité le poursuit, et le prend au collet ; le Valet se défend, et le Cocher ne pouvait les séparer. […] Ce coquin de Godemer s’est lancé dans mon carrosse, comme si c’était à un Valet de figurer avec moi. […] Il avait un valet, dont je n’ai pu savoir ni le nom, ni la famille, ni le pays ; mais je sais que c’était un domestique assez épais, et qu’il avait soin d’habiller Molière. […] Aussitôt ce valet le prend par le haut, et en dépouillant la jambe de son maître met ce bas à l’endroit.

106. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. » pp. 436-488

Argante, pere d’Octave, & Géronte, pere de Léandre, partent ensemble pour les affaires de leur commerce ; ils laissent leurs fils sous la garde de leurs valets. […] Il confie son projet à son valet Tabarin, & lui ordonne d’aller acheter des provisions pour le festin des noces. […] Elle enferme dans un autre le valet de Rodomont, qui vient pour la séduire. […] Francisquine, pour se venger de son mari & du valet de Rodomont, dit à Tabarin que ce sont deux cochons qui sont dans ces sacs, & les lui vend vingt écus.

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