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65. (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44

Mais nous voyons malgré le Système de notre Auteur, que ceux de leur troupe qui ont le plus étudié, sont presque les plus faibles Acteurs. […] Et supposé qu’il ait jamais parlé aussi étourdiment, l’Auteur devait sauver [cette peinture mortifiantea] à une troupe de gens qui ne lui ont rien fait, que de le divertir quand il a voulu aller à la Comédie. Il a épargné tant d’autres vérités à des personnes qui ne les valent pas, tout Comédiens qu’ils sont ; il pouvait bien encore épargner à la Troupe le chagrin que de tels sentiments partissent d’un homme qu’ils reconnaissent pour leur Maître, et qui a été si longtemps à leur tête.

66. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143

Ensuite paroissent un cul-de-jatte qui prétend être un grand danseur ; des sauteurs, des chanteurs, des joueurs de gobelets, des faiseurs d’équilibres, &c. selon les différents talents des acteurs qui se trouvent dans la troupe. […] Avez-vous point ici quelqu’un de votre troupe ? […] La piece tant & tant louée, Qui fut derniérement jouée, Avec ses agréments nouveaux, Dans la belle maison de Vaux, Divertit si bien notre Sire, Et fit la Cour tellement rire, Qu’avec les mêmes beaux apprêts, Et par commandement exprès, La troupe comique excellente, Qui cette piece représente, Est allée encor de plus beau La jouer à Fontainebleau...

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