Il en signale un premier dans un chapitre remarquable qui traite des Idées de Molière sur l’éducation des femmes. […] Ainsi, partout entourée d’adorateurs intéressés et de grossiers détracteurs, la femme, du temps de Molière, ne manquait que de vrais amis. » Mais Molière ne l’a pas traitée mieux qu’on ne le faisait de son temps.
La science qui s’occupe des manifestations de l’esprit a pour objet deux parties distinctes: celle qui étudie les facultés intellectuelles et celle qui traite plus spécialement des manifestations instinctives ou morales, c’est-à-dire des sentiments et des passions. […] Le système sur lequel devrait se baser l’éducation de la jeunesse et la règle à suivre pour traiter les êtres pervers en vue de les améliorer, système qui est loin d’exclure la discipline, de négliger à l’occasion la fermeté, et par exception et temporairement la sévérité, se trouve tracé dans cette scène remarquable. […] Déduire de ces comédies que la femme est fatalement vicieuse, c’est lui faire un crime de se défendre contre un tyran détestable qui prétend la traiter indignement. […] Ce n’est qu’au moyen de ces sources de lumière qu’on pourra traiter avec efficacité ces monstres de l’ordre moral. […] Celui-ci, considérant comme conformes à la raison les conceptions insensées que lui suggèrent sa vanité et son orgueil, traite de folie les idées raisonnables qui sont opposées à ces passions.