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103. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

Il en signale un premier dans un chapitre remarquable qui traite des Idées de Molière sur l’éducation des femmes. […] Ainsi, partout entourée d’adorateurs intéressés et de grossiers détracteurs, la femme, du temps de Molière, ne manquait que de vrais amis. » Mais Molière ne l’a pas traitée mieux qu’on ne le faisait de son temps.

104. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

La science qui s’occupe des manifestations de l’esprit a pour objet deux parties distinctes: celle qui étudie les facultés intellectuelles et celle qui traite plus spécialement des manifestations instinctives ou morales, c’est-à-dire des sentiments et des passions. […] Le système sur lequel devrait se baser l’éducation de la jeunesse et la règle à suivre pour traiter les êtres pervers en vue de les améliorer, système qui est loin d’exclure la discipline, de négliger à l’occasion la fermeté, et par exception et temporairement la sévérité, se trouve tracé dans cette scène remarquable. […] Déduire de ces comédies que la femme est fatalement vicieuse, c’est lui faire un crime de se défendre contre un tyran détestable qui prétend la traiter indignement. […] Ce n’est qu’au moyen de ces sources de lumière qu’on pourra traiter avec efficacité ces monstres de l’ordre moral. […] Celui-ci, considérant comme conformes à la raison les conceptions insensées que lui suggèrent sa vanité et son orgueil, traite de folie les idées raisonnables qui sont opposées à ces passions.

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