Ce silence du monarque parut aux courtisans une marque certaine de mécontentement, et ils se mirent à traiter le poète comme un homme en disgrâce, c’est-à-dire à le déchirer. […] Ce fut probablement cette publication qui donna à Molière l’idée de traiter ce sujet si propre, satisfaire les intentions du monarque, ce sujet qui, comme a dit ingénieusement Lamotte, « eût pu faire inventer l’opéra ».
Damon réfléchit sur sa situation : Julie paroît, Damon lui fait sa déclaration ; Julie indignée le traite avec mépris, & lui promet d’avertir son ami. […] Mélisse, instruite du triomphe d’Alcibiade, revient à lui : il la traite avec le dernier mépris.