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15. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168

Oronte est fils de votre frere, Qui, laissant ce pays pour l’Angleterre, aima La Comtesse d’Uspek qu’à son tour il charma : De leurs amours secrets ce fruit serra la chaîne. […] Le tour est d’habile homme, il le faut appuyer. […] L’un de ses rivaux est furieux, l’autre se doute que les infidélités de leurs belles ne sont que feintes : ils projettent de paroître infideles à leur tour.

16. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

et le public n’applaudit-il pas à tous les tours qu’il fait à l’autre ?  […] N’a-t-il pas (toujours le fripon), n’a-t-il pas pour lui l’intérêt, et le public n’applaudit-il pas à tous les tours qu’il fait à l’autre ? […] Le public applaudit à tous les tours qu’il fait à l’autre. Oui, sans doute ; mais parce que ces tours sont la punition d’un homme ridicule et répréhensible, et non pas parce qu’ils sont l’ouvrage d’un homme élégant et vicieux. […] Le couple charmant de Psyché et de l’Amour a respiré de nouveau sous les pinceaux du chef de notre école actuelle, d’un de ses plus dignes élèves devenu à son tour un grand maître, et d’un plus jeune peintre qui marche avec honneur sur leurs traces4.

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