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12. (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382

Si Philaminte est un peu perdue dans le monde de l’esprit, Chrysale n’est-il pas un peu trop absorbé dans celui de la matière ; et si Philaminte, Armande et Bélise ont tort de faire abstraction du corps et des sens, Chrysale n’a-t-il pas tort, de faire abstraction de l’esprit et de s’écrier : Mon corps, c’est moi-même ? […] Il n’a pas seulement tort sur les petites choses, mais souvent aussi sur les grandes.

13. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Plusieurs eurent des torts envers lui ; il est impossible de lui en découvrir envers aucun. […] Aucun d’eux n’a ni tout à fait tort ni tout à fait raison, mais il est peu d’idées de l’un et de l’autre qui ne puissent entrer, plus ou moins modifiées, dans la philosophie de Molière lui-même. […] Le titre de l’ouvrage est déjà un renseignement, et l’on aurait d’autant plus tort de le négliger que, pour le reste, l’auteur se contente d’amplifier et d’enlaidir des faits vrais. […] On a tort, car les idées de l’acteur anglais sont assez différentes. […] Il faut encore ne pas négliger un ensemble de petits moyens, dont notre temps fait un usage prodigieux, qu’il croit à tort capables de remplacer tout le reste, mais auxquels un directeur doit toujours faire une place.

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