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117. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Ce ne fut qu’au dix-huitième siècle que ce comédien fît un extrait de la pièce de Nicolo Secchi dans ce dessein, et la fit représenter plusieurs fois sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, sous le titre de La Creduta maschio (la Fille crue garçon), avec un nouveau dénouement que son auteur raconte ainsi : « Lelio, sous le nom de sa sœur Virginia, écrit un billet à Fabio, en lui demandant pardon de n’avoir point avoué devant son père la secrète intelligence qui existe entre eux, et lui donne à l’ordinaire un rendez-vous dans sa chambre pour la soirée prochaine. […] De ces deux premières œuvres, ce qui semble échapper à toute revendication précise, ce sont les scènes qui justifient le titre de la seconde, les scènes de la querelle et de la réconciliation d’Éraste et de Lucile, de Gros-René et de Marinette.

118. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Ce titre se donnait à plusieurs personnes ayant de certains offices. […] On en trouvera toutes les raisons sinon toutes les preuves dans le volume qui aura pour titre : La Femme de Molière. […] Et ayant icelui continué ses poursuites et recherché jusqu’en cette ville, lesdits suppliants l’auraient prié par plusieurs fois de se retirer et de s’abstenir d’icelle. » Icelui et icelle n’est-ce pas un joli titre de comédie ? […] Il roulait la farine avec une grâce charmante ; il fourrait sa pâte de viande hachée avec un air sacerdotal. » Il avait le titre de pâtissier du cardinal de Richelieu ; mais au fond il était né comédien. […] Ce paveur ordinaire du roi prit alors le titre de sieur des Carrières, ce qui fit dire, par les gens de théâtre, qu’il avait pris un nom à son gré.

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