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110. (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352

Ce nouveau dessein de moraliste réformateur déjà sensible dans Les Précieuses ridicules, qui sont l’École des salons, se montre plus clairement encore dans la fable et dans le titre même des deux pièces qu’il composa ensuite et coup sur coup : L’École des maris et L’École des femmes. […] Qu’on ne croie point, par exemple, que Le Bourgeois gentilhomme soit une protestation contre l’anoblissement de la roture, contre la marche ascendante du tiers état, ni contre l’aristocratie elle-même ; en traduisant sur la scène un bourgeois ridicule et un marquis dépravé, il signale un double abus : l’avilissement des titres dans ceux qui les portent ; le ridicule d’y prétendre quand on n’y est pas né.

111. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

À des titres si beaux Bacchus seul peut prétendre, Et nous sommes ici pour défendre ses droits. […] En 1668, année de la première représentation d’Amphitryon, la marquise de Montespan était véritablement maîtresse en titre.

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