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163. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [43, p. 73-77] »

Parbleu, s’écria Chapelle*, voilà un jugement qui vous fera honneur dans le monde : tenez, Molière, vous n’avez jamais donné une marque d’esprit si brillante.

164. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

À ce dernier genre de comique, le plus fin et le plus spirituel de tous, appartient sans doute la manière dont Oronte amène son sonnet, celle dont Orgon écoute les nouvelles qu’on lui donne de la santé de sa femme et de celle de Tartuffe, et la dispute qui s’élève entre Vadius et Trissotin ; mais ce qui s’en éloigne entièrement, ce sont les discussions sans lin d’Alceste et de Philinte sur la conduite à tenir au milieu de la fausseté et de la corruption du monde. […] Je ne m’arrêterai pas à faire sentir combien il est improbable qu’Arnolphe, qui tient Agnès à ce point renfermée, s’entretienne souvent avec elle dans la rue ou sur une place publique. […] Plusieurs vers de cette pièce sont à la fois des saillies spirituelles et des traits de caractères ; d’autres plaisanteries tiennent à cette gaîté sans but, véritable inspiration du génie comique. […] La société émousse tout ce qu’il y a d’anguleux dans les caractères, la poursuite des ridicules est son unique occupation, et par conséquent elle rend habile à se tenir en garde contre les observations des autres. […] Panurge tient conseil sur sou mariage à venir, et les réponses qu’il reçoit de Pantagruel sont tout aussi sceptiques que celles du second philosophe à Sganarelle.

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