Molière, pressé par le temps, non seulement ne put écrire en vers que le premier acte de sa pièce et la moitié de la première scène du second acte, mais encore fut forcé d’ébaucher ou de tronquer, dans une prose souvent négligée, des situations qui demandaient à être traitées délicatement ou approfondies. […] Vers le même temps, un libraire de Hollande publia Le Festin de Pierre, sinon mutilé par la censure, du moins fort défiguré par l’impression : en sorte que là on avait une édition correcte, mais tronquée ; ici, une édition entière, mais fautive. […] Il existait depuis quelque temps, entre eux et Molière, une guerre sourde qui n’attendait que le moment d’éclater. […] On répéta beaucoup dans le temps ce mot d’une femme à Molière, qui l’avait priée, disait-on, de lui faire connaître son sentiment sur la pièce : Votre figure baisse la tête, et moi, je la secoue. […] Peu de temps après, il fit à la troupe de Molière une pension dans le brevet de laquelle elle était qualifiée troupe du roi.
À la fin se trouvera le jugement qui a été porté dans le temps par le public et les gens de lettres. […] Suivant les progrès du temps, l’art dramatique s’agrandit bientôt. […] Unité de temps. […] Mais l’impossibilité de bien traiter certains caractères dans un espace si court, a fait étendre l’unité de temps jusqu’à vingt-quatre heures. […] La religion est le masque dont les imposteurs de tous les temps se sont le plus volontiers servis, et à l’aide duquel ils sont parvenus à leur but.