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16. (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83

Il se voit toujours sur la tête son étoile de dieu tombé, et si on lui présente de lui un portrait ressemblant, il se met à pleurer dessus. […] Pas une de ses réponses ne sort de la mesure ; elle garde toute sa tête, tout son sourire. […] Il faut montrer Alceste arrivant, la tête perdue, criant comme un brûlé, se jetant à la tête d’Eliante, jurant que c’en est fait, que tout est rompu, — « Madame, vengez-moi, recevez mon cœur, il n’y a que vous, vous allez voir comme je vais vous aimer, attendez un peu, la voici, le temps de la confondre et je suis à vous pour la vie !  […] Oui, oui, je perds la tête, prenez garde à moi ! […] — mais en femme de tête, elle prend ses précautions ; elle ne signe pas ; et elle ne nomme pas.

17. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143

Je lui fais signe de la tête, des yeux ; il feint de ne pas m’entendre : le cruel ! […] Et moi pour lors, comme un bœuf qu’on assomme, Je laisse cheoir la tête, & bien peu s’en fallut, Remettant par dépit en la mort mon salut, Que je n’allasse lors, la tête la premiere, Me jetter du Pont-neuf à bas en la riviere. […] Je le remerciois doucement de la tête, Minutant à tous coups quelque retraite honnête : Mais lui, pour le quitter me voyant ébranlé : Sortons, ce m’a-t-il dit, le monde est écoulé : Et sortis de ce lieu, me la donnant plus seche ; Marquis, allons au cours faire voir ma caleche : Elle est bien entendue, & plus d’un Duc & Pair En fait à mon faiseur faire une du même air.

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