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96. (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567

On a souvent répété, d’après La Serre2, que le Don Juan de Molière n’avait obtenu à sa naissance qu’un assez faible succès, à cause surtout du préjugé qui régnait alors contre les comédies en prose. […] Il s’agissait surtout « d’adoucir certains passages qui avoient blessé les scrupuleux. » A vrai dire, en effet, le remaniement qu’il entreprit, et qu’il fit porter autant sur le fond que sur la forme, était une sorte de traité de paix, un compromis, un armistice entre Don Juan et la faction dévote.

97. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292

Quand le geôlier arrive, il se fâche de trouver sa sœur dans la rue avec un inconnu ; il fait grand bruit, surtout lorsque Valerio lui propose de l’introduire auprès de son nouveau prisonnier ; mais il s’apaise bien vite à la vue d’une bourse que Valerio lui offre et qu’il accepte. […] Le rôtisseur part de là pour lui demander sa pratique et surtout le payement du repas qu’il a fait servir chez lui à douze francs par tête.

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