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15. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8

Par la suite des siècles, quand tout ce qui a précédé et préparé les créations du génie a disparu dans l’oubli, les œuvres éminentes, les monuments qui restent seuls debout, apparaissent à une hauteur inexplicable, et telle qu’on s’imagine avec peine qu’ils aient été construits par des hommes. […] C’est ainsi qu’on a exhumé la longue suite des précurseurs du Dante ; qu’on a retrouvé les germes déjà puissants des drames de Shakespeare.

16. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38

Albert fait venir Métaphraste, précepteur d’Ascagne, pour lui demander quel est l’ennui secret de son éleve ; le pédant le désole en lui crachant sans cesse du latin, & en l’interrompant continuellement, sans lui donner le temps de dire deux mots de suite. […] Comment a-t-il pu s’y méprendre plusieurs nuits de suite ? […] J’ai rapporté plusieurs petites tirades de cette piece, parcequ’elles m’ont servi, non seulement à rendre l’extrait de chaque scene plus rapide, mais encore parcequ’elles mettent le Lecteur à portée de juger de la versification de Moliere dans ses premieres pieces, de la comparer dans la suite avec celle de ses dernieres, & d’y remarquer à quel point l’Auteur avoit su châtier son style.

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