Entre ces deux femmes, celle-ci qui s’en va emportant la comédie avec elle, et celle-là qui arrive apportant à sa suite la tragédie, il faut placer une autre femme, une illustre, une infortunée, une passionnée, une éloquente… l’honneur et la maîtresse du drame moderne, qui est né avec elle, qui est mort avec elle : est-il besoin de nommer madame Dorval ? Mademoiselle Mars, mademoiselle Rachel, madame Dorval, ces trois femmes sont trois drapeaux, trois guidons qui nous mèneront dans cette suite d’études dont elles ont été, tantôt le couronnement et tantôt le prétexte. […] Il faut respecter le vestibule, a dit un critique ; il faut étudier les maîtres, avant d’aller aux disciples ; il faut prouver que l’on sait aimer, comprendre et admirer certaines beautés des chefs-d’œuvre, si l’on veut, plus tard, conquérir le droit de critiquer les œuvres qui viennent à la suite. […] Il se rappelait sans doute qu’il avait rencontré Molière et sa comédie au milieu de Versailles, dans tous les salons, dans tous les jardins, à la suite et comme le complément de ces scandales et de ces amours. […] Quelle vie et quelle suite incroyable d’émotions, de triomphes, de calomnies, de haines, de bonheur, de désespoirs !
ce qu’il dit dans la suite le confirme.