Cela veut ; dire qu’il suffit d’humanité sans religion et avec irréligion pour être charitable ! […] Il vous suffit, pour être ce que vous devez être, de regarder autour de vous et de refléter. » Un homme doit être ce que Stendhal voulait que fût un roman : « un miroir qui se promène sur une grande route ». […] Pour que cela. restât naturel il suffisait de proportionner la stupidité d’Orgon à l’audace, de Tartuffe et l’audace de Tartuffe à la stupidité d’Orgon. […] Vous avez dit : Que ce n’est point de là que l’honneur peut dépendre, Et qu’il suffit pour nous de savoir nous défendre. […] Le fréquentant chez lui vous le voyez se transformer en tyran domestique ; il lui a suffi pour cette métamorphose de tourner sa clef dans la serrure.
Auteur comique il est, et cela lui suffit ; et n’étant que cela, il se trouve être à mes yeux le plus grand, le plus extraordinaire, le plus complet des génies dramatiques passés, présents et futurs. […] Étalant triomphalement la lettre à Oronte : Jetez ici les yeux et connaissez vos traits, votre écriture, perfide, Ce billet découvert suffit pour vous confondre, Et contre ce témoin on n’a rien à répondre. […] Il devrait rougir d’avoir cru que ce billet pût être pour un homme, c’est horrible, Célimène devrait se fâcher : Allez, de tels soupçons méritent ma colère Et vous ne valez pas que l’on vous considère ; Je suis sotte et veux mal à ma simplicité De conserver encor pour vous quelque bonté ; Je devrais autre part attacher mon estime Et vous faire un sujet de plainte légitime… Et voilà comme Célimène s’excuse ; voilà comme elle explique « les termes du billet qui montre tant de flamme » c’est en accusant, c’est en menaçant d’être infidèle tout de bon ; et cela suffît ; il n’en demande pas davantage ; il fait bien encore mine de ne pas la croire ; au fond, il est enchanté ; battu et content, c’est le mot ; et la preuve qu’il ne se croit plus trahi, c’est qu’il reste, dit-il, pour voir s’il le sera un jour : Ah !