/ 134
89. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Il persifle très-agréablement, d’un style dont ses successeurs n’ont plus le secret, qui d’ailleurs n’est plus nécessaire. […] Il rirait certainement des visées autant que du style des idolâtres que nous voyons là-dessus barbouiller tant d’exégèses. […] Sa physionomie est douce et grave, humble, mais avec un grand air d’autorité : à la regarder quelque temps, elle laisse deviner, comme son style, l’homme né impétueux jusqu’à l’impatience, mais qui a su s’imposer le frein et qui ne le laisse jamais. […] La perfection d’une comédie n’est pas fout entière dans l’agrément du style et dans la durée du succès. […] La platitude du style ne permet pas de soupçonner que Molière y ait mis la main, mais la pensée en est juste et adroite.

90. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29

Après avoir cité quelques vers du style héroïque, il dit : Sur un ton si hardi sans être téméraire Racan pourrait chanter à défaut d’un Homère.

/ 134