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68. (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722

2° Molière fit les arguments du Divertissement de Chambord tels que nous les avons rapportés, — c’est son style, c’est celui qu’on retrouve dans d’autres arguments analogues. […] Puis, si Lully avait seul remanié Pourceaugnac en 1675, il eût simplement écrit un air pour relier les deux intermèdes dont il renversait l’ordre, et on ne trouverait pas, dans le Divertissement de Chambord (Ballard, 1670; voir Brunet), et dans le Carnaval, les indications de scènes, les arguments en français que Lully n’aurait eu aucun besoin de conserver ou de compléter, arguments dont le style, nous le répétons, semble bien de Molière et a le plus grand rapport avec les arguments de Georges Dandin, du Sicilien, et du Mariage forcé, écrits pour les fêtes de Versailles.

69. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Réflexions sur le style de Molière ; il ne songea jamais à versifier cette pièce. […] Rousseau, « est revêtu du style le plus bas et le plus ignoble qu’on puisse imaginer. […] Le style d’un seul auteur, Beaumarchais, rappelle parfois celui de cette pièce. […] Son plus sûr moyen était donc de chercher à déguiser son style : c’est le parti qu’il prit en cette occasion. […] Les reproches que Rousseau adresse généralement à Molière portent toujours sur des points beaucoup plus graves que le style.

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