Un acteur vient dire aux spectateurs que tous les personnages sont heureux ; que Fabio, en voyant madonna Lelia dans son costume féminin, en a été charmé ; que Flaminio épouse Virginia, et que l’on va célébrer les deux noces. […] Elle avait de la sorte l’avantage de ne point renvoyer ses spectateurs sur une impression triste : ceux-ci appréciaient fort cette attention, car quelques francs éclats de rire étaient une bonne préparation au repas qui les attendait au sortir du théâtre, la comédie se terminant alors vers sept heures du soir.
On voudrait, en quelque sorte, qu’ils eussent toutes les qualités d’une bonne définition, c’est-à-dire qu’ils fussent clairs, comprissent tout le sujet, et convinssent au sujet seul ; et l’on a vu des comédies fort estimables, sinon condamnées, du moins jugées avec rigueur, par l’unique raison qu’un titre vague ou disproportionné avait trompé le spectateur sur la nature ou sur l’étendue du sujet.