Et il prétend justifier à la fin sa comédie si pleine de blasphème à la faveur d’une fusée qu’il fait le ministre ridicule de la vengeance divine ; même, pour mieux accompagner la forte impression d’horreur qu’un foudroiement si fidèlement représenté doit faire dans les esprits du spectateur, il fait dire en même temps au valet toutes les sottises imaginables sur cette aventure10. » On voit que Don Juan ne fut pas plus à l’abri de la critique des dévots que ne l’avait été le Tartuffe, mais peut-être, comme le dit un des apologistes de Molière, est-ce l’une de ces pièces que l’on continue à poursuivre dans l’autre : « À quoi songiez-vous, Molière, dit cet apologiste, quand vous fîtes dessein de jouer le Tartuffe ? […] Mais il faut songer que don Juan est un homme et non pas un tigre.
Il passa quatorze ans dans la maison paternelle, où l’on ne songea qu’à lui donner une éducation conforme à son état. […] Un moment après, il songe qu’il lui en coûterait trop, et que cette maxime sera tout aussi lisible, en l’écrivant avec de l’encre ordinaire. […] Il passa quatorze ans dans la maison paternelle, où l’on ne songea qu’à lui donner une éducation conforme à son état.