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98. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

Les deux sœurs de Psyché sont, dans leur jalousie, d’une férocité révoltante, et les deux princes qui prétendent à sa main sont, dans leur rivalité, comme dans leur amour, d’une générosité plus que romanesque. […] Molière, dont l’esprit, si je puis parler ainsi, assimilait naturellement à sa propre substance tout ce qui se présentait à lui de comique, soit dans les livres, soit dans le monde, avait été frappé des beautés vives et naturelles qu’offrent plusieurs scènes du Phormion, de Térence ; deux scènes originales, perdues dans l’extravagant fatras du Pédant joué, de Cyrano de Bergerac, lui avaient paru mériter d’en être tirées ; et quelques traits heureux d’une comédie de Rotrou, La Sœur, depuis longtemps exilée de la scène, lui avaient inspiré l’envie d’en faire jouir de nouveau le public, en se les appropriant.

99. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

Javotte, petite sœur d’Isabelle, surprend les amants, reconnoît Cléon, & promet de ne rien dire à son papa, à condition qu’on favorisera ses amours lorsqu’elle sera grande. […] M. de Boissy a joint à ce sujet principal une partie du Jaloux désabusé, c’est-à-dire, une jeune sœur de l’époux inconstant, qui est sous la tutele de ce dernier : il ne veut point la marier, pour jouir de son bien ; il est cependant obligé d’y consentir, s’il veut faire la paix avec sa femme.

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