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183. (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20

Chose remarquable, en effet, à part cette vieille folle de Bélise, qui n’est guère là que pour servir de plastron aux boutades que son frère le bonhomme Chrysale voudrait bien, mais n’ose adresser directement à sa femme, ce ne sont pas des personnes dépourvues de tout mérite que Mme Philaminte et sa fille Armande. […] Ces paroles de Clitandre, qui s’appliquent si bien à la modeste et gracieuse Henriette, expliquent la vraie pensée de Molière sur ce que doit être la femme ; et servent de correctif à ce qu’a d’exagéré dans l’expression la fameuse tirade, si juste au fond, du bonhomme Chrysale dans la septième scène du deuxième acte.

184. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. Du Genre larmoyant. » pp. 103-122

Ajoute aussi, sans crainte de mentir, que nous nous sommes très bien accordés ; que tu n’as rien fait qui ait pu me chagriner ; que de mon côté j’ai fait tout ce que tu as voulu ; que tu m’as servi avec le même respect, avec la même fidélité malgré ma funeste révolution, & que de ma part je n’ai jamais négligé de te secourir autant que la chose étoit possible dans un état aussi triste, aussi pitoyable que le nôtre. […] Aucune intrigue amoureuse ne sert à l’intrigue, ni au développement des situations.

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