/ 207
142. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

Je ne sais pas comment M. de Marmontel a envisagé son Petit Seigneur, & s’il a cru faire présent aux jeunes comiques d’un caractere propre à fournir une petite ou une grande piece ; par conséquent je puis risquer mon sentiment. […] L’espece de la sienne, à ce qu’il me paroît,   Ne porte point sur l’intérêt, Mais sur les sentiments...

143. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Faite pour parler au sentiment, comme la logique et la grammaire parient à l’esprit, elle impose silence à la raison même. — Les hommes sont le premier livre que l’écrivain doive étudier pour réussir, après quoi il étudiera les grands modèles !  […] Une fois entré chez sa belle, Louis XIV fait du sentiment à la façon d’un héros du Gymnase. […] « En vérité, ses sentiments ont quelque chose de si divin, que je ne puis y penser sans être en de continuelles actions de grâces, et la marque du doigt de Dieu, c’est la force et l’humilité qui accompagne toutes ses pensées, c’est l’ouvrage du Saint-Esprit. […] Vous avez beaucoup de cette énergie qui ressemble au sentiment, etc. » Madame de Montespan répondait à Lauzun : « Je sais que tu as été l’architecte de ma puissance. »On voyait ensuite Louis XIV jouant aux échecs avec mademoiselle de La Vallière. […] Dans tous les arts, mais surtout dans l’art dramatique, les sentiments et les passions se tiennent. — Mettez une insolence dans la question que fait un de vos personnages, à coup sûr l’autre personnage répondra, tout au moins, à cette insolence, par une bêtise.

/ 207