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139. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258

Et qui pourrait affirmer que l’espèce de trahison du roi envers cette même madame de Montausier, lorsqu’il trompa la reine et elle sur ses relations avec madame de Montespan, l’incurable maladie qui accabla madame de Montausier lorsqu’elle fut détrompée, et enfin sa mort, qui arriva pendant que l’Amphitryon de Molière amusait la cour et le public par le spectacle d’un mari malheureux ; qui oserait assurer, malgré les apparences, que ces faits n’eurent aucune influence sur l’esprit du roi ?

140. (1843) Épître à Molière, qui a obtenu, au jugement de l’Académie française, une médaille d’or, dans le concours de la poésie de 1843 pp. 4-15

En vain, pour te venger, l’arbitre de l’Europe, Louis devant sa cour t’admirait hautement, D’un public égaré cassait le jugement, Vainqueur, se reposait du bruit de ses conquêtes Aux accents de ta muse invitée à ses fêtes, Et faisait, glorieux de s’égaler à toi, Du fils d’un tapissier le commensal d’un roi. […] Si tu voyais les Arts, courtisans de Louis, Du faste de son règne esclaves éblouis, Demander leur salaire à son royal caprice, C’est le peuple à présent dont la main protectrice, De ses dignes élus sanctifiant les droits, Couronne les héros, les poètes, les rois.

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