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144. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Il eut, en effet, des ennemis qu’il chercha : des rivaux, des particuliers, des classes d’hommes, des professions, des cabales, voire des croyances ; mais ni individus, ni corps ne purent lui faire aucun dommage, ne se hasardèrent seulement à tenter contre lui rien de ce qui se traduit par la violence. […] Auprès de Mmede Montespan, on pouvait voir Mmede Fontanges, parée des mains de sa rivale, ou plutôt de son chef d’emploi, par ce calcul ignominieux qui fit descendre les maîtresses du roi d’un degré plus bas dans l’abjection du vice. […] Elle le rencontre, c’est l’affaire d’un entretien, d’un mot peut-être ; elle lui donne des rivaux, le voilà pris, et elle-même se laisse engager.

145. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

C’est encore Molière qui rouvre le quatrième acte ; et, tout entier à son rôle, il nous peint Arnolphe rongeant son frein, jaune de bile, tantôt poussant de pitoyables soupirs, tantôt crossant du pied, cherchant où décharger son courroux, et à chacune de ces inflexions plaisantes, et de ces brusques changements d’intonation, où il excelle, et que ses rivaux traitent d’affectation, la gaîté se communique et s’accroît.

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