La farce amusait alors les gens de la meilleure compagnie ; alors, sur la même scène où l’on représentait les premiers chefs-d’œuvre de Corneille, des acteurs enfarinés faisaient rire les spectateurs de leurs quolibets et de leurs équivoques souvent licencieuses.
« Selon Aristote, les mœurs dans la tragédie, qui est une imitation des meilleurs, doivent être plus nobles & plus élevées que l’original ; & dans la comédie, qui est une imitation des plus méchants, les portraits doivent être plus chargés que les modeles, en sorte (dit ce grand maître) qu’elles nous donnent un exemple de la difformité qui fait rire.