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204. (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464

Cela arriva comme je l’avais prédit ; et, dès cette première représentation, l’on revint du galimatias et du style forcé. » Un vieillard s’écria du milieu du parterre : Courage, courage, Molière, voilà la bonne comédie.

205. (1802) Études sur Molière pp. -355

Arlequin revient, surprend sa femme admirant la beauté du jeune homme représenté dans le portrait, et le lui enlève. […] Un gentilhomme de Cordoue passe et repasse sous les fenêtres de la femme, lui fait et en reçoit plusieurs révérences, députe vers elle une intrigante, qui l’alarme, en lui disant qu’elle a tué un homme, mais qu’il en reviendra si elle veut lui permettre de passer la nuit auprès d’elle. […] Le maître du quartier doit distribuer de l’argent ; Euclion désirerait bien ne pas abandonner un ou deux écus qui lui reviennent ; outre que ce serait autant de perdu, il donnerait à croire, en ne se trouvant pas à la distribution, qu’il a de l’or chez lui : d’un autre côté, il tremble de quitter son cher trésor ; quel parti prendre ? […] Dans la même scène, madame Préville, jouant le rôle de madame Jourdain, se souvenait qu’elle revenait de dîner chez sa sœur, elle arrivait sur la scène avec une pelisse et un manchon ; par là, elle nous disait d’avance comment il se pouvait qu’elle n’eût pas vu les préparatifs de la fête qui la choque ; son mouvement brusque, en quittant sa parure de ville, annonçait une maîtresse de maison, et préparait encore mieux sa sortie contre les convives. […] Les deux vieillards reviennent ; Chremès, bien fâché de n’avoir pas trouvé sa fille à Lemnos, parce qu’il voulait la marier à son neveu Antiphon ; Demiphon, encore plus fâché de trouver ce même Antiphon marié.

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