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116. (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944

on aurait tort de se plaindre qu’Horace et le Menteur reviennent trop souvent sur l’affiche : c’était la première fois de l’année qu’ils s’y montraient. […] Dans la seconde, Le Cid, Horace, Polyeucte osent poindre ils reviennent de loin ; c’est déjà beau qu’ils arrivent trois ; ne demandons pas quand suivra le reste.

117. (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221

Outre cet argent-là, mes meubles et mes nippes, J’ai de revenu clair trois cents bons mille francs, Et n’en dépense pas trois mille tous les ans : Aussi, mon tas s’accroît, il se renfle... […] Ce nouvel Epiménide est revenu en France après une absence, ou plutôt après un sommeil de quarante ans. […] À ce sujet, nous reviendrons sur la pièce de Bertrand et Raton, le chef-d’œuvre de l’auteur, à notre avis, où brillent dans tout leur éclat ses éminentes qualités, mais où l’on trouve aussi non moins que dans ses plus faibles productions, tous les défauts de sa manière. […] Vainement, pour le calmer, Frosine lui parle des félicités de son prochain mariage; dès qu’elle revient à sa demande, Harpagon fait la sourde oreille et change de conversation ; bref, il prétexte une affaire et s’échappe de ses mains. […] Ne serait-il donc pas possible de revenir à ses enseignements, de suivre sa trace, et, nous le répétons, sans s’astreindre à l’imitation de la forme de ses ouvrages, se pénétrer des idées et du grand but qui le dirigeaient en les composant ?

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