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72. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

Tous les délicats seront contre la pièce et il ne restera de Molière qu’un bouffon sans conséquence. […] L’Impromptu de Versailles, du moins, nous est resté, cet impromptu, où, mettant brave ment les coulisses sur la scène et se livrant tout entier, poitrine ouverte, il fit si rude guerre à ses ennemis, osa parodier ses sacrosaints confrères et proclama, si haut et si fier, la supériorité de son art. […] Aujourd’hui, nous causons de l’École des Femmes, restée, après deux cent vingt ans, la plus jeune des quatre grandes pièces de Molière. […] Il faut que vous changiez le ton, si vous voulez rester d’accord : parce que vous jetez dans le couplet la note comique, irrésistiblement comique ; parce qu’un homme, dans l’état d’esprit où est Arnolphe, ne dira pas : Veux-tu que je m’arrache un côté de cheveux ? […] Mais pour cela, je le répète, il faudrait qu’Arnolphe fût un autre homme. ; tel que nous l’a offert Molière, il n’y a point pour lui de lendemain ; butor il est, butor il restera ; et d’ailleurs, si jamais Horace est négligent d’Agnès, l’Amour, ce grand maître, saura bien enseigner à sa charmante écolière l’art de le reconquérir et de le garder.

73. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401

Cette économie ruine plutôt qu’elle n’enrichit. » Dans les mois de novembre et de décembre, madame de Montespan épuisa, pour se rendre les charmes de la jeunesse, toutes les ressources qui restent à la beauté par les ans confirmée.

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