Cette même édition offre quelquefois, dans le reste de la pièce, des différences qui ont paru mériter d’être admises parmi les variantes ; on a eu soin d’en indiquer la source. […] Il me reste à considérer le personnage sous un point de vue particulier, celui des opinions qu’il professe en matière de religion.
L’étourdi reparut à Béziers avec un nouveau succès, le dépit amoureux & les précieuses ridicules y entraînérent tous les suffrages ; on donna même des applaudissemens à quelques farces qui, par leur constitution irréguliére, méritoient à peine le nom de comédie, telles que le docteur amoureux, les trois docteurs rivaux, & le maître d’école, dont il ne nous reste que les tîtres. […] Le détail en est imprimé à la suite de la princesse d’Elide, comédie-ballet, La princesse d’Elide, comédie-ballet, (le premier acte & la premiére scéne du second en vers, le reste en prose,) représentée à Versailles le 8 may 1664, & à Paris sur le théatre du palais royal le 9 novembre de la même année. […] Le peu qui nous en reste, suffit pour nous faire admirer la fécondité & l’étenduë du génie de Moliére, qui sçavoit se plier en tant de maniéres, & se prêter à tous les genres. […] Grand merci, monsieur mon mari, voilà ce que c’est ; le mariage change bien les gens, & vous ne m’auriez pas dit cela il y a dix-huit mois, La princesse d’Elide, comédie-ballet, (le premier acte & la premiére scéne du second en vers, le reste en prose,) représentée à Versailles le 8 may 1664, & à Paris sur le théatre du palais royal le 9 novembre de la même année.