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105. (1802) Études sur Molière pp. -355

Cependant ma mémoire me sert assez bien pour conseiller à nos Gros-René, à nos Mascarille, si cet ouvrage est jamais repris, d’imiter dans ces deux rôles Armand et Préville ; le premier y était plus vigoureux, le second plus agréable, mais tous les deux n’y avaient qu’un gros bon sens, et jamais de l’esprit. […] — Aragonais, répondit Mendoce. — Justement, reprit le fripon Ordogno ; et votre nom est ? […] Molière reprit haleine, au jugement de sa majesté ; et aussitôt il fut accablé de louanges par les courtisans, qui tous, d’une voix, répétaient tant bien que mal ce que le roi venait de dire de l’ouvrage. […] On venait de reprendre Le Bourgeois gentilhomme, un habitué, qui depuis trente ans faisait les honneurs du balcon, et qui payait généreusement son entrée en applaudissements, me demanda, avez-vous vu un tel dans le rôle de Cléonte ? […] La femme de ce dernier murmura des avis qu’on lui donnait, tandis qu’on laissait répéter son mari sans lui dire un mot : je serais bien fâché de lui rien dire, reprit notre auteur, je lui gâterais son jeu ; la nature lui a donné de meilleures leçons que les miennes pour ce rôle.

106. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

Le Coureur s’apperçoit de sa méprise, vient reprendre la lettre, la porte à son adresse.

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