Les auteurs dramatiques poursuivent le beau dans la représentation du cœur humain, comme les sculpteurs dans celle du corps, lis cherchent à plaire par l’émotion, et le degré d’émotion qu’ils excitent est pour eux la mesure du succès4. […] « Jusque-là, il y avoit eu de l’esprit et de la plaisanterie dans nos comédies ; mais il y ajusta une grande naïveté, avec des images si vives des mœurs de son siècle, et des caractères si bien marqués, que les représentations sembloient moins être des comédies que la vérité même : chacun s’y reconnoissoit, et encore son voisin, dont on est plus aise de voir les défauts que les siens propres. » Perrault, Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant le dix-septième siècle, article J.
Nous avons une comédie que l’on joue très souvent sur la scene françoise, & qu’on y voit avec plaisir : mais tout le monde s’écrie aux représentations : C’est dommage que le fond de cette piece n’ait pas le sens commun !