/ 298
174. (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258

C’est que toute œuvre doit, par son extérieur, rendre visible la pensée dans laquelle elle a été conçue, comme le but qu’elle se propose. […] Nous craignons qu’il n’ait réussi qu’à rendre l’abattement. Cette tête inclinée, ce corps affaissé sur lui-même, ces mains qui semblent s’abandonner, toute la pose enfin pleine de laisser-aller, ne rendent pas l’idée glorieuse qui s’attache à Molière.

175. (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35

Tout y contribue, plan ridiculement construit, vers sans cadence et sans règles, langage devenu, presque inintelligible, ignorances et grossièretés sans nombre ; en un mot, tout ce qui peut rendre une lecture rebutante se trouve rassemblé dans ces pièces. »Vous avez là, Messieurs, une définition exacte de notre vieux théâtre et de toutes les soi-disant pièces dramatiques qui l’ont précédé. […] Puis on se rendit hors la ville, dans une plaine où un vaste amphithéâtre à neuf étages de gradins reçut des milliers de spectateurs. […] Ils se rendent ensuite ou plutôt ils entrent à Bethléem et offrent leurs présents. […] Sans doute, le langage littéraire est alors fort imparfait; car notre idiome, au sortir des dialectes provinciaux, se dégage avec peine de ses langes; mais si, par ce côté, notre ancien théâtre s’est rendu à jamais illisible, que de beautés éparses pourtant dans ce fatras obscur et que d’éclairs dans cette nuit! […] Quelle toile ou quel marbre pourrait rendre ce mot unique : Marie !   

/ 298