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14. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. » pp. 106-124

Elle avoit remarqué que son amant voyoit souvent un Religieux, qui, passant pour un homme de sainte vie, pourroit, sans le savoir, être utile à ses amours. […] Remarquons cependant qu’il a substitué au Confesseur une parente de l’amant, & au présent de la bourse & de la ceinture, celui d’un portrait. […] On peut remarquer en passant que la Fontaine s’est servi de cette derniere ruse dans le Florentin. […] Il faut encore remarquer que les héroïnes de Bocace, de la Fontaine, de Lopès de Vega, de Dorimon, font très indécemment des avances à des hommes qui ne songent point à elles : Isabelle répond à une passion dont elle connoît toute la sincérité ; témoin ces vers : ACTE I.

15. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VI. Baron, imitateur, comparé à Moliere, à Cicognini, à Térence, &c. » pp. 219-261

Simon se doute que son fils refusera de se marier ; il a trop bien remarqué le trouble de Dave à la nouvelle du mariage. […] N’as-tu pas remarqué quelque trouble en son ame A cause de l’amour qu’il a pour cette femme ? […] Il faut encore remarquer que Térence finit l’acte sans préparer le troisieme, & que Baron corrige ce défaut. […] Nous avons remarqué combien il étoit ridicule & contre nature, que l’amant heureux ne volât pas vîte aux pieds de sa maîtresse pour partager avec elle sa félicité, & qu’il s’amusât à faire deux scenes avec des personnes qui devoient bien moins l’intéresser. […] Nous ne ferons pas ici une récapitulation des fautes qu’il a conservées, des changements heureux qu’il a faits ; nous avons pris soin de les remarquer à mesure qu’ils passoient sous nos yeux.

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