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182. (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134

Méon50 dont les travaux intéressants sur la littérature française du moyen âge n’avaient pu faire un bibliographe précis, était entré comme surnuméraire au cabinet des Manuscrits de la Bibliothèque royale ; on reconnut que ses fiches manquaient d’exactitude, que ses renseignements étaient, pour la plupart, h fautifs et on le suspendit de ses fonctions. […] du Misanthrope, le plaisir de lui reconnaître un ruban vert dans la lecture de la lettre et la scène de Dubois, sont les seules exceptions. 16 décembre 1813 66. […] Il est reconnu que le comique glisse sur tout homme passionné. […] Outre l’avantage imaginaire que le rieur se donne sur celui dont il rit, il y avait ici avantage réel, et avantage reconnu et envié par celui qui aurait pu l’attaquer (voir la noblesse de province). […] Il est reconnu que le comique glisse sur tout homme passionné.

183. (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293

Ce principe est si reconnu, qu’il serait superflu de le prouver. […] Mais à cette tolérance en faveur de l’ouvrage ne se mêlera-t-il pas encore de l’estime pour l’auteur, si, lors même qu’il descend à la portée du peuple, il se fait reconnaître aux honnêtes gens par des scènes où le comique de mœurs et de caractères perce au milieu de la gaieté bouffonne ? […] Le seul défaut de celle de Molière est de finir par un roman postiche, tout semblable à celui qui termine si mal l’Ecole des Femmes ; et il est reconnu que les dénouements sont la partie faible de l’auteur. […] En effet, les hommes reconnaissent leurs défauts plus souvent et plus aisément qu’ils ne s’en corrigent : mais pourtant c’est un acheminement à se corriger, et il n’en est pas de tous les défauts comme delà faiblesse, que ne se corrige jamais, parce qu’elle n’est que le manque de force, et qu’elle n’en est pas un abus.

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