« Les résultats de la première saison avaient été lamentables. »Pourtant les programmes étaient alléchans : tragédies des meilleurs faiseurs, Tristan l’Hermite, Du Ryer, Desfontaines, interprétées par Madeleine Béjart, « dans les rôles passionnés de l’impératrice Fauste et de l’héroïque Epicharie. »Oui, mais le Jeu de Paume des Mestayers était sur la paroisse Sainl-Sulpice, où M. […] Je rappellerai ici, seulement pour mémoire, que, de l’aveu de Voyer d’Argenson, « la dernière persécution qui,» en 1665, « donna le coup de la mort à la Compagnie, fut excitée par un curé de Paris qui crut s’acquérir un grand mérite auprès du premier ministre, de l’avertir de quelque assemblée secrète qui se faisait sur sa paroisse. » Le rôle joué par le Jansénisme dans la destruction de la Compagnie du Saint-Sacrement fut probablement plus important encore que l’hostilité du clergé constitué, à une date où Port-Royal, soutenu par la faveur publique, allait imposer au pouvoir royal, et au Pape lui-même, la « paix de l Église. » Ce rôle, l’affaire de L’Ermitage suffirait à nous le révéler.
Nous pouvons dire, sans marquer trop d’humeur contre Desmarets, que si son Hespérie, détestable dans presque tout son rôle, est quelquefois plaisante, c’est lorsqu’elle s’opiniâtre à s’attribuer les déclarations adressées à sa sœur, & qu’elle prend pour autant de ruses amoureuses les démarches que Phalante fait auprès de Mélise ; encore le comique n’est-il qu’indiqué, & noyé dans un chaos de choses insipides autant qu’ennuyeuses.