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195. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXV. » pp. 500-533

Voyons présentement les scenes italiennes sur lesquelles Moliere a calqué les siennes ; ou, pour mieux faire, voyons Boursault quia traduit l’Arlecchino Medico volante, comme nous l’avons déja dit ailleurs, & l’a donné au public sous le nom de Medecin volant, huit ans avant la premiere représentation du Malade imaginaire. […] Moliere imitoit sur le théâtre jusqu’à l’habillement des personnages qu’il livroit à la risée publique.

196. (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722

Auger, dans les notes de son édition, fait une observation fort juste; il dit : Sbrigani avertit Pourceaugnac que les avocats ne peuvent s’exprimer sans chanter, mais rien ne vient avertir qu’ils connaissent d’avance la question dont il s’agit : « Molière se gène si peu avec son personnage, ou, si l’on veut, avec son public, qu’il ne prend pas môme la peine de lier la scène qui finit à la scène qui va commencer, en faisant expliquer aux avocats, soit par Sbrigani, soit par Pourceaugnac, le cas sur lequel celui-ci veut les consulter. […] Lorsque Molière refit sa pièce, il mit Limoges au lieu de Naples ; il métamorphosa le Napolitain en Limousin pour le public ordinaire de Paris, afin que le ridicule portât davantage, — toujours la rivalité de Paris et de la province !

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