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183. (1739) Vie de Moliere (Réflexions sur les ouvrages de litérature) [graphies originales] « Chapitre » pp. 252-262

On ne dira, ajoute-t-il, de sa propre personne que ce qu’on a crû vrai & digne d’être rapporté, & on ne hasardera sur ses Ouvrages rien qui soit contraire aux sentimens du Public éclairé.

184. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

La vie publique de Molière commence. […] Molière se fixe ; et Lyon est désormais le quartier général où la troupe, après chaque campagne, viendra chercher le repos et retrouver les applaudissements, l’accueil ami du public familier. […] La tradition raconte que Molière accueilli, dans Héraclius peut-être, ou dans une tragédie de sa façon, par les huées et les sifflets du public limousin, en aurait conservé cette joyeuse rancune qui, plus tard, lui souffla M. de Pourceaugnac. […] La vie de Molière, à partir de sa rentrée à Paris, ou du moins l’histoire de ses ouvrages et de cette incomparable succession de chefs-d’œuvre qu’il donne jusqu’à trois dans la même année, l’accueil que leur fit le public, sont choses bien connues. […] Il leur parut enfin que ce poète franchissait les limites, qu’il étendait les droits de son art jusque sur des objets qui devaient lui demeurer étrangers, qu’il sortait insolemment de son rôle d’ « amuseur public ».

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